“C’est l’équipe de France la plus aboutie, la plus homogène avec laquelle j’ai joué”, reconnaît l’Usapiste Jean-Pascal Barraque

“C’est l’équipe de France la plus aboutie, la plus homogène avec laquelle j’ai joué”, reconnaît l’Usapiste Jean-Pascal Barraque
“C’est l’équipe de France la plus aboutie, la plus homogène avec laquelle j’ai joué”, reconnaît l’Usapiste Jean-Pascal Barraque

Le trois-quart polyvalent de l’USAP a tenu ses promesses suite à son premier sacre avec l’équipe de France de rugby à sept après huit années passées sous ce maillot bleu. Ce succès le rend d’autant plus fier que lui, le vétéran, a pris beaucoup de plaisir à jouer aux côtés des jeunes « flèches » et d’Antoine Dupont. Mais aussi parce qu’il retrouve la gloire après une saison compliquée.

Que vous apporte cette victoire dans cette grande finale du Sevens à Madrid ?

Cela donne de très bonnes sensations. C’est ma huitième année en rugby à sept et je n’ai jamais remporté de titre. J’avais fait la finale… Mais franchement, gagner comme ça, dans ce tournoi, surtout avec cette équipe, c’est d’autant plus agréable. J’ai pris beaucoup de plaisir sur le terrain avec eux. Alors franchement, je pense que ce soir (ce dimanche soir, NDLR) Nous allons célébrer cette victoire.

D’autant que vous avez remporté ce tournoi contre l’Argentine (19-5), qui vous avait battu la veille en phase de poules (12-26). Qu’est-ce qui a changé entre-temps ?

je pense qu’hier (samedi, NDLR) nous avons raté notre journée. On n’avait pas les ballons, sur les coups d’envoi on a été un peu imprécis. Là, nous nous sommes concentrés sur aujourd’hui (ce dimanche) et nous voulions aller au bout. Nous avons fait un gros match contre les Fidji (en demi-finale), nous n’avons rien lâché en défense. C’est vraiment notre force avec l’état d’esprit. Et puis en attaque, pareil, on a tout donné et on a réussi à aller au bout. Il y a des flèches partout sur le terrain donc c’est amusant de jouer avec ces joueurs.

Avec ce titre mondial, vous montez dans le classement des favoris pour les Jeux Olympiques (l’épreuve de rugby à sept aura lieu du 24 au 30 juillet), est-ce quelque chose que vous assumez ?

Oui ! Je pense déjà que Jérôme (Daret, l’entraîneur) est très content de ce statut. Mais nous, les joueurs, nous concentrons sur nous-mêmes. Comme je l’ai dit, nous nous amusons beaucoup ensemble. Et nous souhaitons l’exprimer sur le terrain en le montrant aux gens qui regardent cette discipline pour, peut-être, faire venir d’autres personnes. Et merci à Antoine (Dupont) pour nous apporter cette bonne image de ce sport et de ce qu’il fait sur le terrain. Mais honnêtement, cette victoire est géniale !

En défense, je me sens bien quand Antoine Dupont est là.

Vous remerciez Antoine Dupont qui, au-delà de son incroyable essai contre la Grande-Bretagne, vous a beaucoup apporté défensivement…

Le statut qu’il a dans le monde du rugby est mérité. On le voit tous les week-ends, que ce soit avec Toulouse, le XV de France ou l’équipe à 7. Encore rookie cette saison, avoir disputé trois tournois, c’est remarquable. Mais surtout, il nous met en confiance et je pense qu’il fait peur aux adversaires devant. C’est juste un bonus. Ensuite, c’est quelqu’un d’agréable au quotidien. C’est bien de travailler avec lui.

Vous sentez-vous plus fort quand il est sur le terrain ?

Franchement, en attaque, je ne sais pas. Mais en défense oui. Je me sens bien quand il est là, je sais que je peux compter sur lui. Je sais que je donnerais tout pour qu’il ne lui arrive rien. C’est pareil avec tous les joueurs autour mais… il est très, très bon.

Vous dites que c’est votre huitième année avec ces Bleus, évoluez-vous actuellement dans la meilleure équipe de rugby à sept de France ?

C’est l’équipe la plus aboutie, la plus homogène avec laquelle j’ai joué. Je suis le vieux, c’est bizarre de le dire, mais je me sens aussi jeune qu’eux dans ma tête. J’espère que ça dure. Cette équipe est vraiment efficace et surtout les jeunes arrivent avec une telle confiance… Je leur envie cette confiance car elle est forte. Ils sont exceptionnels.

Je ferai tout et je donnerai tout pour jouer avec cette équipe.

Sur le plan personnel, vous avez vécu un début de saison difficile avec l’USAP, ce retour victorieux avec les Bleus à 7 est-il une forme de soulagement ?

Mon début de saison a été compliqué. En tout cas, pas comme je l’aurais souhaité. Ensuite, je remercie Jérôme (Daret) pour me l’avoir rappelé. C’était un peu prévu au départ mais l’équipe avait bien performé donc je comprends que ça a pris du temps. Mais je savais que je voulais tout donner. Je pense que je peux apporter à cette équipe et je m’y sens bien donc je ferai tout et je donnerai tout pour jouer avec eux.

Votre finale a été diffusée sur France 3. Est-ce agréable de sentir qu’il y a quelque chose qui se dessine autour du rugby à sept ?

Oui ! Il y avait déjà du monde dans le stade pour la finale. Mais sinon, je te le dirai plus tard quand je regarderai mon téléphone (rire). Mais c’est bien que 7 soit diffusé partout en France. Même pour les jeunes, pour leur donner le goût de cette discipline.

Par rapport à vos débuts, avez-vous l’impression que de plus en plus de gens s’intéressent à Seven ?

Quand j’étais jeune, ce n’était pas beaucoup développé. Mais franchement, je recommande le 7 à tous les jeunes, que ce soit pour leur cardio, leur technique de passe etc. Ce n’est qu’un plus pour le rugby à XV. Il ne faut pas avoir peur de se lancer dans cette discipline, cela ne peut apporter que des choses positives.

 
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