la folle journée des sept français

la folle journée des sept français
la folle journée des sept français

CONTREC’était un jour où le rugby à sept français pouvait tout faire, comme Rayan Rebbadj, le supporter du Real, qui osait dire « hala Madrid » sur la pelouse du stade… de l’Atletico au micro du speaker, après la finale remportée ce dimanche soir contre Argentine (19-5),

Le Toulonnais, aussi insupportable sur le terrain pendant le match qu’après pour faire lever les supporters français et multiplier les selfies, a joué une finale à l’image de son équipe. Les Bleus courageux…

CONTREC’était un jour où le rugby à sept français pouvait tout faire, comme Rayan Rebbadj, le supporter du Real, qui osait dire « hala Madrid » sur la pelouse du stade… de l’Atletico au micro du speaker, après la finale remportée ce dimanche soir contre Argentine (19-5),

Le Toulonnais, aussi insupportable sur le terrain pendant le match qu’après pour faire lever les supporters français et multiplier les selfies, a joué une finale à l’image de son équipe. Des Bleus courageux et lucides, le cœur chaud et la tête froide pour réussir à éteindre les Argentins, et leurs bruyants supporters majoritaires. Avec même, pour les puristes, une bagarre générale sur la toute dernière action après un tacle « cathédrale » de Rodrigo Isgro sur le capitaine français Paulin Riva qui disait tout de la frustration sud-américaine. “Je leur avais lancé un défi supplémentaire, qu’ils n’ont pas gagné, mais ce n’était pas celui-là”, sourit l’entraîneur français Jérôme Daret.

Habitué à maîtriser ses émotions devant - et à inscrire chaque événement dans une démarche plus large, le Landais a eu du mal à réaliser ce que ses joueurs avaient réalisé sur le terrain du Metropolitano. « C’était notre objectif mais ils ont réussi : ils sont incroyables, nous sommes champions du monde, j’ai du mal à y parvenir. »

Un gros coup dur avant les JO

Dans moins de deux mois, cette folle journée du rugby à sept français, malgré la défaite nette mais amère des Bleues qui ont échoué pour la troisième fois cette saison en finale, fera date. A moins de deux mois des Jeux Olympiques de Paris où le sept sera le premier sport collectif à délivrer ses médailles au Stade de France, les équipes de France ont frappé un grand coup.

Notamment les Bleus, bien sûr, qui ont réussi le coup parfait lors de ces trois jours de compétition dans la capitale madrilène. Ils ont commencé fort contre l’Australie sans Dupont, ont été stoppés net par l’Argentine et ont frôlé l’élimination contre la Grande-Bretagne. Et a sorti deux masterclasses ce dimanche, face aux doubles champions olympiques en titre Fidji en demi-finale et face au numéro 1 de la saison argentine.

« Merci Antoine de nous avoir apporté cette image et aussi pour ce qu’il fait sur le terrain » (Jean-Pascal Barraque)

Evidemment, il n’aura échappé à personne que cette deuxième victoire sur le circuit mondial, après l’étape de Los Angeles en février, « coïncide » avec la présence d’Antoine Dupont sur le terrain. Les superlatifs vont commencer à manquer pour décrire ce que réalise le demi de mêlée toulousain.

Huit jours après le sacre européen à quinze avec le Stade de Londres, il soulève un nouveau trophée. A sa manière, avec l’exploit nécessaire contre la Grande-Bretagne samedi soir avant d’apporter son expérience au plus haut niveau, en sortant du banc après la mi-temps.

Il a reçu un chaleureux hommage de Jean-Pascal Barraque, vétéran des Sept aux Anges : « Merci Antoine de nous avoir apporté cette image et aussi pour ce qu’il fait sur le terrain. Le statut qu’il a dans le monde du rugby est mérité. Il est rookie de l’année (débutant) après avoir disputé trois tournois. Cela nous donne confiance et fait peur à nos adversaires. C’est aussi une personne agréable dans la vie de tous les jours. Ce que l’intéressé a résumé par un : « Pour le moment, ça va plutôt bien. » Plutôt oui !

La frustration des Bleus

Encore raté. Troisièmes au classement mondial, les Français ont perdu leur troisième finale de la saison, à Madrid contre l’Australie, deuxième du classement. Une nette défaite (7-26) qui marque une nouvelle fois leurs limites, ce que constate amèrement leur capitaine Carla Neisen : « C’est frustrant, encore une fois ça ne marche pas… Pour les JO, il faudra que tout le monde se remette en forme. provoquer individuellement pour se préparer à jouer des matchs à ce niveau.

 
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