Donald Trump affirme qu’une peine de prison pourrait être « un point de rupture » pour ses partisans

Donald Trump affirme qu’une peine de prison pourrait être « un point de rupture » pour ses partisans
Donald Trump affirme qu’une peine de prison pourrait être « un point de rupture » pour ses partisans

Il n’est pas mécontent d’avoir été reconnu coupable. Donald Trump, candidat du Parti républicain à l’élection présidentielle de novembre, a prévenu dans une interview sur Fox News qu’une peine de prison « serait compliqué à accepter pour le public. Vous savez, à un moment donné, il y a un point de rupture. ». Après six semaines d’audience devant le tribunal de Manhattan, un jury a déclaré Donald Trump coupable de 34 chefs d’accusation de falsification comptable pour des paiements effectués fin 2016 à Stormy Daniels pour garder le silence sur une relation sexuelle qu’elle disait avoir eue avec lui en 2006.

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Cet avertissement de Donald Trump résonne comme une nouvelle menace. Il se décrit comme « le contraire » d’une « menace pour la démocratie ». Les propos de Donald Trump, face à trois journalistes de la chaîne Fox News. “Je mets des chauves-souris”assure le milliardaire, “pour la constitution” ou la “liberté”. Avant de devenir quelques minutes plus tard un prophète de malheur, il s’est interrogé sur ce qui se passerait s’il était emprisonné, menaçant d’un éventuel « point de rupture ». Une rhétorique apocalyptique loin d’être inédite.

Un « bain de sang » s’il n’est pas élu

Donald Trump avait évoqué en mars dernier un possible « bain de sang » s’il n’était pas élu en novembre. L’ex-président annonce depuis des mois la couleur en cas de défaite mais aussi dans l’hypothèse de victoire, en évoquant ses aspirations « à devenir dictateur » le temps d’un jour.

Ce verdict, le premier dans une procédure pénale dans l’histoire des Etats-Unis contre un ancien président, n’empêchera pas le milliardaire d’être candidat à l’élection présidentielle du 5 novembre face à Joe Biden, même en cas de peine de prison. Mais il a immédiatement laissé exploser sa colère, dénonçant un procès « très injuste » voire truqué – sans apporter la moindre preuve.

Il a promis de “faire appel de cette arnaque” une fois sa sentence prononcée le 11 juillet. Il a également accusé Joe Biden et sa « bande » d’être des « malades » et des « fascistes » responsables de ses déboires judiciaires.

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