« les nouveaux modèles ressemblent à des stylos et les jeunes les commandent avec livraison à domicile » (Docteur Oumar Ba) – .

« les nouveaux modèles ressemblent à des stylos et les jeunes les commandent avec livraison à domicile » (Docteur Oumar Ba) – .
« les nouveaux modèles ressemblent à des stylos et les jeunes les commandent avec livraison à domicile » (Docteur Oumar Ba) – .

Le Sénégal est confronté à un réel problème de tabagisme chez les jeunes. Selon les spécialistes, l’âge d’initiation au tabac est de sept ans (7). Cette Journée mondiale sans tabac vise donc à sensibiliser davantage aux influences néfastes de l’industrie du tabac sur les jeunes. Le Sénégal, comme de nombreux pays d’Afrique subsaharienne, peine à trouver des solutions adaptées pour freiner l’influence de l’industrie du tabac sur les jeunes. Le docteur Oumar Ba, pneumologue et coordonnateur du programme antitabac à l’hôpital Idrissa Pouye de Grand Yoff, constate que le manque à gagner est énorme pour l’État du Sénégal, qui dépense chaque année 122 milliards FCFA en soins. soins aux malades.

Mais au-delà de cela, ce qui inquiète le plus le Dr Ba, c’est l’ingérence de l’industrie du tabac dans les politiques de santé. Poursuivant, explique-t-il, « l’industrie ingère en détournant à travers les réseaux sociaux, la publicité, les présentations, les faux messages pour que les enfants se laissent captiver par les produits du tabac ».

Dans un registre bien plus alarmant, le médecin fait des révélations sur de nouveaux produits. Parce que de plus en plus, on voit pneumologue, l’industrie est à la mode pour le tabac chauffé. « Ce sont souvent des dessins qui ressemblent à des stylos. Pour le docteur Ba, ce sont des produits extrêmement dangereux, dans le sens où ils délivrent directement de la nicotine. Et qui dit nicotine, dit addiction. Il y a des produits aromatisés dans ces tabacs chauffés. C’est fait pour attirer les enfants », regrette le docteur Ba. Beaucoup de ces nouveaux produits sont commandés et livrés aux enfants à domicile, selon les spécialistes. “L’Etat a pris ses responsabilités de régulation, en revoyant la loi de 2014 pour l’adapter à cette nouvelle forme d’épidémie.”

« Au Sénégal », informe le résident de l’hôpital Idrissa Pouye de Grand-Yoff, « nous avons pratiquement 11 % d’hommes qui fument et entre 2 et 3 % de femmes ».

 
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