ce qui attend l’ex-président après sa condamnation pénale historique

ce qui attend l’ex-président après sa condamnation pénale historique
ce qui attend l’ex-président après sa condamnation pénale historique

Devenu jeudi le premier ancien président américain à être condamné pénalement, Donald Trump pourra néanmoins continuer sa campagne pour reprendre la Maison Blanche à son successeur démocrate Joe Biden.

Paradoxalement, alors qu’il fulminait à chacune de ses comparutions que le procès l’avait tenu à l’écart de la campagne quatre jours par semaine depuis le 15 avril, il retrouve avec ce verdict sa totale liberté de manœuvre, au moins jusqu’au 11 juillet.

Car le juge Juan Merchan a fixé le prononcé de sa sentence au 11 juillet à 10h00 devant le tribunal de New York (14h00 GMT), quatre jours avant la convention qui l’intronisera officiellement comme candidat républicain à l’élection présidentielle de 5 novembre. Le juge l’a libéré sans exiger de caution.

Il a donné à la défense jusqu’au 13 juin pour présenter ses arguments en faveur de la condamnation et jusqu’au 27 juin pour que l’accusation réponde.

Le procureur de New York qui a instruit l’affaire, Alvin Bragg, qui s’est félicité du verdict jeudi soir, n’a pas souhaité indiquer si le parquet envisageait de requérir une peine de prison.

Donald Trump risque théoriquement une peine de prison, la falsification de documents comptables étant passible d’une peine maximale de quatre ans dans l’État de New York.

Mais en l’absence de casier judiciaire du prévenu, qui aura 78 ans au moment du prononcé de la peine, le juge devrait plutôt le condamner à une peine de prison avec sursis, ou à des travaux d’intérêt général, ainsi qu’éventuellement à une amende.

En tout cas, Donald Trump a un mois pour notifier son intention de faire appel, annoncée jeudi soir par ses avocats, puis plusieurs mois pour le faire officiellement. Ce recours aura très probablement un effet suspensif sur sa peine, notamment en cas de peine de prison.

Et il est peu probable qu’un éventuel procès ou appel ait lieu avant l’élection présidentielle.

Cette condamnation pénale, pas plus qu’une éventuelle peine de prison, n’invalide en aucun cas sa candidature. S’il gagne, il pourra prendre ses fonctions en janvier 2025. Il ne pourra cependant pas se pardonner ni ordonner l’abandon de cette procédure puisqu’il s’agit d’une procédure de l’Etat de New York et non fédérale.

A l’issue du procès, Donald Trump a répété que le « vrai verdict » ne serait pas celui des douze jurés new-yorkais mais de plusieurs dizaines de millions d’électeurs américains le 5 novembre.

Donald Trump nous élections 2024

 
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