« Donald Trump est à la fois la continuation de Reagan… et une créature de Guy Debord »

L’écrivaine et universitaire Chantal Thomas, 79 ans, publie aujourd’hui son « Journal d’Arizona » (Seuil), écrit début 1982, à l’époque où elle enseignait Marivaux à des étudiants de Tucson, aux portes du désert de Sonora. . On y décèle la liberté, celle d’aller et venir, celle de penser, celle de vivre, l’exotisme et cette passion dévorante pour la littérature qui ne l’a jamais quittée. « Marianne » l’a rencontrée.

Marianne : Pourquoi décider maintenant de publier ceci Journal de l’Arizona ?

ChantalThomas : L’une des premières fois où je suis retourné au cinéma après le confinement dû au Covid-19, c’était pour voir Seule la terre est éternelle de François Busnel et Adrien Soland, sur l’écrivain Jim Harrison. Nous admirons les grands espaces de l’Ouest américain. Je ne repensais pas souvent à mes quelques mois passés en Arizona il y a une quarantaine d’années, même si j’en tenais un journal, écrit dans un cahier à spirale.

Regarder le film m’a invité à revenir dans cette séquence sur un moment important de ma vie. Je me suis donc replongé dans ce journal, et j’y ai retrouvé l’étonnement perpétuel qui m’avait alors saisi. Je l’ai fait lire à mon éditeur, Bernard Comment, et nous avons décidé de le publier. Cette publication fait partie d’une série d’écrits sur les États-Unis après Blues de l’East Villagequi rend compte de mes années à New York, et j’écris actuellement un autre livre qui traitera à nouveau de l’Amérique.

 
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