Le procès du meurtre du jeune Abdelkader jugé aux Assises depuis le lundi 24 juin 2024

Le procès du meurtre du jeune Abdelkader jugé aux Assises depuis le lundi 24 juin 2024
Le procès du meurtre du jeune Abdelkader jugé aux Assises depuis le lundi 24 juin 2024

Le procès pour le meurtre d’Abdelkader, 17 ans, assassiné au Mas de Mingue le 25 janvier 2021 à la suite d’une fusillade, a repris mardi 25 juin. Les neuf accusés sont cette fois tous présents, dont 5 sont installés dans un « box » sous haute surveillance car ils sont actuellement incarcérés et considérés comme dangereux.

Les abords du palais de justice sont également sous étroite surveillance. Sept hommes sont impliqués dans cette fusillade et les deux autres sont jugés pour leur participation.

Le procès s’ouvre avec la demande des avocats d’écarter l’un des éléments de preuve au centre de cette affaire : l’enregistrement. Cela dure 25 heures, on peut voir des échanges entre certains prévenus relatifs au trafic de drogue et à une envie d’attentats. Cet enregistrement a été retrouvé sur une clé USB, où était caché un microphone. Les avocats remettent en question la fiabilité de ces preuves, évoquant « un problème de chronologie » et « une contradiction embarrassante ». Maître Ferri qualifie cette clé de « projet » qui n’est donc pas légitime pour finir entre les mains de la cour d’assises. Il critique également les conditions dans lesquelles la clé a été remise à la justice et réclame la procédure. La Cour a fait référence à une enquête, n’a pas suivi la défense et n’a donc pas exclu les enregistrements.

Le procès se poursuit avec l’arrivée d’un expert et d’un enquêteur personnel qui ont préalablement dressé un portrait psychologique et personnel des neuf suspects. Les contextes des cas présentés sont similaires. Des enfances difficiles avec des pères absents, des parcours scolaires plus que médiocres avec peu de diplômes qualifiés à suivre. Ils ont également des casiers judiciaires « chargés » qui incluent trafic de drogue, vols et actes de violence. Dans son rapport, l’enquêteur exprime une « perturbation » et un « manque de culture » dans leurs relations avec autrui. Les suspects concernés ont été appelés à la barre et ont ensuite pu répondre aux questions posées par le président. Une atmosphère lourde enveloppe la pièce où est présente la famille du jeune Abdelkader.

Les accusés nient leur implication sauf deux qui reconnaissent avoir participé au trafic de drogue et l’autre avoir acheté des gilets pare-balles. Nous sommes en plein trafic de drogue.

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