Macron s’en va, un homme tué par un policier ce vendredi

Macron s’en va, un homme tué par un policier ce vendredi
Macron s’en va, un homme tué par un policier ce vendredi

Emmanuel Macron s’est rendu en Nouvelle-Calédonie pour inviter à la reprise du dialogue et tenter de mettre un terme aux violences. « La République doit retrouver son autorité et assurer la sécurité de tous » selon le chef de l’Etat qui tarde, mais refuse d’abandonner le projet de réforme.

15:04 – Gabriel Attal rend hommage aux deux gendarmes tombés en Nouvelle-Calédonie

« Deux gendarmes sont tombés pour rétablir l’ordre, pour protéger nos concitoyens. Deux gendarmes sont tombés, portant l’uniforme de la France face aux émeutes et aux violences. Nous tirerons de votre exemple la force de poursuivre la mission” a déclaré Gabriel Attal ce vendredi, lors d’un hommage à Maisons-Alfort (Val-de-Marne) rendu aux deux gendarmes tués en Nouvelle-Calédonie lors des émeutes, Nicolas Molinari et Xavier. Salou.

14h50 – Macron regrette « des dégâts massifs et sans précédent » sur l’île

Le président de la République est également revenu sur les « dégâts économiques et sociaux » qui sont « massifs et sans précédent » devant - locale. Il a rappelé la mise en place d’un « fonds d’urgence » comme indiqué hier lors de sa visite dans l’archipel. “Nous irons le plus vite possible avec des procédures exceptionnelles” a-t-il insisté. Les écoles seront la priorité du gouvernement dans son effort de reconstruction en Nouvelle-Calédonie.

14h46 – La « réforme pourrait être soumise au Congrès » affirme Macron, sans « passer par la force »

« Au moment où je vous parle, cette réforme pourrait être soumise au Congrès pour un vote aux 3/5ème, ou être soumise à la population française et à nos concitoyens pour un référendum » a déclaré Emmanuel Macron ce vendredi au micro de Nouvelle-Calédonie La 1ère. Le chef de l’Etat s’engage en revanche “à ne pas entrer en vigueur pour tenter, pendant quelques semaines, de donner une nouvelle chance à l’apaisement et au dialogue et de le réengager à l’issue d’un processus”.

10h59 – Un homme tué par un policier en Nouvelle-Calédonie

Après la visite d’Emmanuel Macron dans l’archipel, un homme de 48 ans a été tué par un policier ce vendredi selon les informations de Monde. Abattu par la police, c’est le septième mort depuis le début des émeutes en Nouvelle-Calédonie. Selon Yves Dupas, procureur de la République de Nouméa, l’homme a été tué vers 15h15 heure locale. « Le parquet a ordonné l’ouverture d’une enquête pour homicide volontaire par personne dépositaire de l’autorité publique », précise-t-il. Le policier a été placé en garde à vue.

Selon le procureur, « un policier et son collègue » ont été « agressés physiquement par un groupe d’une quinzaine d’individus » alors qu’ils circulaient à bord d’un véhicule dans la commune de Dumbéa. « Dans des circonstances qui restent à déterminer, le fonctionnaire aurait fait usage de son arme de service en tirant un coup de feu, pour échapper à cette altercation physique », indique le parquet.

10h23 – La situation “reste stable” sur l’île annonce Marie Guévenoux, ministre de l’Outre-mer

La ministre déléguée à l’Outre-mer Marie Guévenoux a indiqué ce vendredi que la situation “reste stable” dans l’archipel au micro de BFMTV. Concernant les barrages démantelés, « nous avons pu maintenir ces positions grâce à l’engagement de la police », a-t-elle précisé. Avant d’ajouter : « nous continuons à progresser, pour libérer les droits de barrage. C’est le cas par exemple dans un quartier de Nouméa, à Nouville, où aujourd’hui la clinique est désormais libre d’accès”, conclut-elle.

09h23 – Fermeture de l’aéroport prolongée

La fermeture de l’aéroport de Nouméa-La Tontouta est prolongée pour les vols commerciaux jusqu’à mardi prochain, 9 heures minuit, heure de Paris. Cela porte à deux semaines la fermeture de cet aéroport international. Parallèlement, avec les vacances scolaires, certaines écoles seront fermées jusqu’au 17 juin 2024 sur l’île, notamment dans la Province des Îles.

08h43 – Les indépendantistes toujours mobilisés aux barrages routiers

L’arrivée et les discours d’Emmanuel Macron en Nouvelle-Calédonie n’ont pas encore eu d’effet sur les barrages tenus par les indépendantistes. Certains d’entre eux, interrogés par BFMTV, ont exprimé leur volonté de rester mobilisés jusqu’à ce que l’on renonce à la réforme constitutionnelle : « Pour nous, il doit retirer son texte, c’est tout. Il supprime le texte, automatiquement les barrages sont levés. « L’électorat a été gelé, il le restera, c’est tout. Il n’y a pas de négociations là-dessus », insistent encore ces militants.

08h17 – Une nuit « globalement » calme selon le Haut-Commissaire

La dernière nuit a été « globalement » calme selon le bilan quotidien du Haut-Commissaire de la République en Nouvelle-Calédonie, Louis Le France. Une centaine de barrages ont été « neutralisés » et les opérations de déblaiement se poursuivent bien que concentrées sur quelques secteurs selon le communiqué. Ce vendredi 24 mai, le nombre d’interpellations opérées depuis le début des émeutes s’élève à 350 personnes et 3 000 policiers et gendarmes sont engagés sur le territoire, appuyés par 130 personnels du RAID et du GIGN. Les mesures interdisant les rassemblements, le transport d’armes et la vente d’alcool ainsi que le couvre-feu de 18 heures à 6 heures sont maintenus.

08:01 – Nouvelle-Calédonie, « ce n’est pas le Far West »

“Rien ne justifie la violence (…) rien, rien, rien”, a insisté Emmanuel Macron en condamnant les “scènes de violences urbaines insensées et inédites” qui ont été observées sur l’archipel ces deux dernières semaines. Et le président de la République d’assurer : “Ce n’est pas le Far West, donc la République doit reprendre son autorité sur tous les points et assurer la sécurité de tous.”

07:56 – Macron réclame la levée des barrages routiers en Nouvelle-Calédonie

Emmanuel Macron a appelé à la levée immédiate de tous les blocages et points de violence actuels en Nouvelle-Calédonie et a lancé un « appel clair à ces levées de la part du FLNKS, du CCAT et de tous les responsables concernés ». Le chef de l’Etat entend ainsi évaluer la position de ces forces politiques indépendantistes : « Soit elles ont décidé politiquement de ne pas les tenir, soit peut-être qu’elles ne pourront pas les tenir… à ce moment-là, nous verrons si cela est un mouvement politique ou insurrectionnel.

07:51 – Pas de « passage en force », mais la réforme est toujours d’actualité

Emmanuel Macron a promis d’éviter un « passage en force » de la réforme constitutionnelle visant à élargir le corps électoral de la Nouvelle-Calédonie. Une promesse qu’il a renouvelée à - locale, dont celle de Nouvelle-Calédonie en premier : « Je m’engage à ne pas entrer en vigueur pour tenter pendant quelques semaines de donner une nouvelle chance à l’apaisement et au dialogue et de se réengager à l’issue d’un processus de paix. Pour autant, le chef de l’Etat n’a pas renoncé à la réforme et n’a pas officiellement annoncé son report. Il a appelé à une reprise des discussions et a prévu un point sur les progrès réalisés fin juin. “Au moment où je vous parle, cette réforme pourrait être soumise au Congrès pour un vote aux 3/5ème, ou être soumise à la population française et à nos concitoyens pour un référendum”, a-t-il ajouté devant -.

 
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