pourquoi les prix devraient se stabiliser dans les rayons

pourquoi les prix devraient se stabiliser dans les rayons
pourquoi les prix devraient se stabiliser dans les rayons

Lors des dernières négociations commerciales, ils ont perdu le bras de fer face à leurs clients de la grande distribution. Les fabricants agroalimentaires ont obtenu une hausse de prix de moins de 1 %, alors qu’ils demandaient une hausse moyenne de 4,5 %. Une demande « bien inférieur à ceux de 2022 et 2023 où il était respectivement de +7,2% et +14%». C’est ce que constate l’Observatoire de la négociation commerciale, qui regroupe les organisations professionnelles représentatives des industriels et des marques, sous la houlette du médiateur des relations commerciales agricoles, Thierry Dahan.

“C’est une mauvaise nouvelle”

Dans son rapport communiqué mardi 14 mai 2024, il s’appuie sur des données transmises par sept marques et quatre fédérations professionnelles. “Nous l’avions anticipé dès la fin des négociations”soupire Jean-Philippe André, président de l’Association nationale des industries alimentaires. “Nous n’aurons pas dépensé les coûts nécessaires pour préserver les marges”. Il déplore « une mauvaise nouvelle » pour la gestion d’entreprise. Les consommateurs devraient s’en contenter, après une hausse des prix alimentaires de 20 % en deux ans.

Le calendrier de ces discussions annuelles entre fabricants et grandes surfaces – destinées à fixer les conditions de vente (prix d’achat, localisation en rayon, calendrier promotionnel, etc.) pour une grande partie des produits vendus en rayon le reste de l’année – a été précipitée cette année par le gouvernement, espérant répercuter plus rapidement les baisses de prix de certaines matières premières sur les prix de stockage, après une période de forte inflation. La fin des négociations a également été marquée par la mobilisation des agriculteurs.

 
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