Déjà 31 matches à jouer pour Wesley Saïd cette saison. Épargné par les blessures, du moins beaucoup plus que ces dernières saisons, l’attaquant artésien fait partie des options dont dispose Franck Haise. Sans vouloir sauter aucune étape, Saïd s’était fixé comme premier objectif d’être en forme, prêt à répondre présent si l’occasion se présentait.
Lensois.com : Wesley Saïd, vous faites une saison presque normale, avec très peu de blessures, c’est évidemment une bonne chose pour vous…
Je le vis vraiment bien. Le simple fait d’être disponible à tout moment est une fierté. La saison dernière a été faite de frustration personnelle mais pour l’équipe, elle a été exceptionnelle. J’ai beaucoup travaillé sur moi après ma blessure musculaire (il a raté les trois premiers matches de la saison). Je suis parti ailleurs, ça m’a fait du bien, je n’ai pas eu la pression de me dire qu’il fallait vite rejoindre mes coéquipiers. Cela m’a aussi permis d’avoir du recul par rapport à ma blessure. Je pense que je risque de me blesser plus que les autres joueurs, nous avons une bonne harmonie entre les kinés, l’unité de performance et moi-même. J’ai fait beaucoup de travail invisible, les petits détails comme le soleil, la nourriture, l’hydratation, en faisant le travail en salle à fond. La préparation mentale m’a aussi fait du bien. J’avais sans doute besoin de sortir des choses, ça m’a ouvert, et tout ça ensemble m’a permis de réussir cette saison.
Était-ce le but, être là ?
C’est dans la difficulté qu’on avance. C’est ma saison la plus normale de ces dernières années, nous en avons grandi. Je suis content d’avoir vécu ça, d’avoir vécu des moments comme ça. Je suis prêt, et si jamais je dois me blesser à nouveau, je le serai aussi. Cela fait partie de la vie d’un athlète et je la vis bien.
Et par rapport à vos objectifs personnels définis en début de saison, où en êtes-vous ?
J’avais très envie d’enchaîner mes disponibilités. Parce qu’avec la qualité des gars présents sur le terrain, je savais que j’aurais des occasions de marquer. Le plus important pour moi, c’était d’être là, de partager toute la saison avec les gars, de vivre tous les moments. Si je peux encore être performant jusqu’au bout, ce sera bien sûr un vrai plus.
