vive émotion à La Réole, d’où est originaire la jeune victime

vive émotion à La Réole, d’où est originaire la jeune victime
vive émotion à La Réole, d’où est originaire la jeune victime

« Une douleur indescriptible. » Le maire de La Réole (Gironde), Bruno Marty, s’est exprimé dans un communiqué dimanche 2 juin pour exprimer le choc et l’immense chagrin qui ont touché sa commune après la mort d’un jeune Réolais, Raphaël, tué d’un coup de poing sur le nuit du vendredi 31 mai au samedi 1er juin, cours de la Marne à Bordeaux. Fils d’un agent municipal de la Ville, la victime…

« Une douleur indescriptible. » Le maire de La Réole (Gironde), Bruno Marty, s’est exprimé dans un communiqué dimanche 2 juin pour exprimer le choc et l’immense chagrin qui ont touché sa commune après la mort d’un jeune Réolais, Raphaël, tué d’un coup de poing sur le nuit du vendredi 31 mai au samedi 1er juin, cours de la Marne à Bordeaux. Fils d’un agent municipal de la Ville, la victime, âgée de 25 ans, avait été élève du maire, professeur de mathématiques au collège de La Réole.

Les événements se sont déroulés dans le secteur de la gare Saint-Jean. Le jeune Réolais était à Bordeaux pour faire la fête avec un ami, également habitant de La Réole. Ils ont été agressés par un homme alors qu’ils venaient de lui proposer un sandwich, pensant avoir affaire à un sans-abri. Raphaël reçoit alors un violent coup au visage et s’effondre. Les secours sont rapidement intervenus mais le jeune homme a été déclaré en état de mort cérébrale quelques heures plus tard par les médecins du CHU de Bordeaux, où il avait été admis. Son décès a été prononcé samedi 1er juin en fin de matinée.

« En tant que maire de notre ville, mais aussi ancien professeur de collège de ce jeune homme, je suis profondément attristé par son décès prématuré. Je me souviens de lui comme d’un élève apprécié de tous, avec un sourire radieux, raconte Bruno Marty. Son départ est un drame insupportable pour sa famille, qui perd un fils, un frère, un proche. En ces moments de douleur indescriptible, mes pensées vont à ses proches. Je leur offre, ainsi qu’à son père, agent municipal au service de notre ville, mes plus sincères condoléances. »

« Comment accepter ? »

Dans son communiqué, le maire demande « de respecter l’intimité de cette famille endeuillée, de lui donner l’espace et le temps nécessaires pour traverser cette épreuve d’une cruauté sans nom ». « Comment accepter, en effet, la disparition soudaine d’un enfant, d’un jeune homme dont la vie venait à peine de commencer ? », interroge Bruno Marty.

Le premier magistrat assure que « les élus, les employés municipaux et toute notre communauté seront aux côtés de cette famille éplorée ». Il promet « un soutien sans faille pour les accompagner dans ces moments de détresse et d’incompréhension légitime face à un destin aussi tragique. »

Les élus prévoient de rencontrer les employés des services techniques ce lundi 3 juin au matin, « pour les soutenir dans cette épreuve subie par leur collègue ».

Agé de 30 ans, l’agresseur s’est présenté la nuit de l’agression au commissariat central de Bordeaux pour prendre des nouvelles de la victime. Il a été placé en garde à vue. Auditionné samedi 1er juin par les enquêteurs du parquet judiciaire de la Division de la criminalité territoriale, il pourrait être poursuivi pour violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la provoquer.

 
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