15 chiffres tous plus surprenants les uns que les autres sur les bulletins de vote ! – .

15 chiffres tous plus surprenants les uns que les autres sur les bulletins de vote ! – .
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A un mois des prochaines élections, c’est un tollé au sein des communes et du service public fédéral Intérieur pour s’assurer que tout soit prêt pour accueillir les milliers d’électeurs en l’un des 11 026 bureaux de vote installé en Belgique. Le vote se veut plus inclusif avec une attention particulière portée à l’accessibilité des bureaux de vote aux personnes handicapées.

Moins de 200 communes autorisent le vote électronique

Bonne nouvelle il y a quelques élections, le vote électronique a été totalement abandonné en Wallonie… Ainsi, en Belgique, 187 communes (159 communes flamandes, les 19 communes bruxelloises et les neuf communes germanophones) votent électroniquement tandis que toutes les communes wallonnes et 141 communes du nord du pays votent par bulletin papier.

Cette année, 187 communes voteront électroniquement en Belgique. BELGA PHOTO VIRGINIE LEFOUR ©Belga

Plus de 8,6 millions d’électeurs

Outre le 8,36 millions de Belges qui votera, 76 464 citoyens de l’Union européenne ceux qui vivent avec nous iront également aux urnes. Auxquels il faut encore ajouter 253.078 Belges résidant à l’étranger qui votera pour la Chambre des représentants et 101.530 Belges résidant à l’étranger qui votera pour les listes belges au Parlement européen. Il s’agit de chiffres tirés du Registre national à la date d’observation du 23 avril 2024.

Jeunes ou primo-votants : un trésor convoité de 800 000 voix !

De nombreux jeunes se rendront à l’isoloir pour la première fois : 830 865 au totaldont 244 957 âgés de seulement 16 et 17 ans qui, pour la première fois en Belgique, ont le droit de voter aux élections européennes.

Élections 2024 en Belgique : peut-on refuser d’être évaluateur ?

26 Maltais voteront aux européennes

C’est le site du gouvernement fédéral qui nous donne le chiffre : aux élections européennes, quelque 26 Maltais vivant en Belgique voteront le 9 juin. C’est la plus petite communauté de notre pays qui se rendra aux urnes. A l’autre bout, on trouvera les Français qui seront prêts, au nombre de 20 000, à faire leur devoir démocratique.

Zéro euro pour vos frais de déplacement

C’est le montant que vous paierez dans certains cas acceptés par l’administration. Autrement dit, les frais de déplacement des électeurs qui séjournent ou travaillent dans une commune autre que celle où ils doivent se rendre pour voter peuvent, dans certains cas, être remboursés. Dans les autres cas, ou si vous avez acheté un billet de train, vous pouvez déclarer vos dépenses en ligne. Vous serez remboursé de l’équivalent du billet de train entre les deux communes, quel que soit votre moyen de transport.

Une amende pouvant aller jusqu’à 200 euros

Les poursuites et sanctions encourues en cas d’absence à l’élection sont en effet prévues aux articles 209 et 210 du Code électoral. Une première absence injustifiée est punie d’un blâme ou d’une amende de 5 à 10 euros (à multiplier par 8), soit 40 à 80 euros. En cas de récidive, l’amende sera de 10 à 25 euros (80 à 200 euros).

Dans les huit jours qui suivent la proclamation des élus, le procureur du Roi dresse la liste des électeurs qui n’ont pas pris part au vote et dont les excuses n’ont pas été retenues. En fin de compte, c’est le procureur de la République qui détermine quelles infractions feront l’objet de poursuites.

Un bureau de vote en 2019

Élections 2024 en Belgique : qu’est-ce qu’un vote nul ?

Encore une amende qui pourrait faire encore plus mal : jusqu’à 1 600 euros !

Vous sortez le courrier de votre boîte aux lettres et il est là… Votre convocation en tant qu’assesseur pour les élections de 2024. Et si l’évaluateur désigné ne se présente pas le jour de l’élection et qu’il n’a pas prévenu ou l’a fait trop tard : l’amende peut être 400 à 1600 euroset être accompagné de poursuites judiciaires.

Mais peut-on refuser d’être évaluateur, une fois nommé ? Même s’il s’agit d’une obligation légale, un électeur belge peut, aux yeux de la loi, refuser de remplir son rôle d’assesseur pour les élections dans un bureau de vote. Mais il devra se justifier rapidement.

10 ans sans pouvoir voter, voilà ce qui vous pèse sur la tête…

La loi est très claire… Si une abstention injustifiée survient au moins quatre fois en quinze ansl’électeur est radié des listes électorales pendant 10 ans et pendant cette période, il ne peut recevoir aucune nomination, promotion ou distinction de la part d’une autorité publique. Veuillez noter que l’absence à l’élection n’est punissable que s’il s’agit d’une absence injustifiée. Le juge de paix est toutefois libre d’apprécier ce qui doit être considéré comme une absence justifiée et ce qui ne l’est pas.

55.651 euros maximum pour un candidat faisant campagne à Anvers

C’est la circonscription qui reçoit l’autorisation de dépenses électorales la plus élevée par candidat « tête de liste » pour faire campagne à la Chambre des Représentants, celle d’Anvers avec 55 651 euros. C’est plus que la Région de Bruxelles-Capitale qui capitalise 30 511 euros par candidat. Le parent pauvre de ces montants maximaux est la circonscription du Luxembourg avec une enveloppe maximale de 16 135 euros.

Les autres candidats de la liste sont tenus de respecter un certain plafond (5 000 euros à la Chambre par exemple), tout comme les suppléants (2 500 euros). Ce qui implique de facto un certain déséquilibre entre les chefs de parti et les autres candidats.

Comment expliquer ces différences ? Pour les têtes de liste, le plafond varie en fonction de la taille de la circonscription (le nombre d’habitants) et des résultats préalablement obtenus par la liste. Le législateur impose deux plafonds : un pour les partis, fixé à 1 million d’euros par parti, et un plafond pour les candidats qui varie selon le type d’élection et la place qu’ils occupent sur les listes.

De quel parti êtes-vous le plus proche ?

78 millions de manne financière pour les partis politiques en Belgique

Les partis politiques en Belgique ne sont pas à plaindre et sont, selon L’Echo, parmi les mieux financés d’Europe avec ces fameux 78 millions d’euros de subventions annuelles ! A titre de comparaison, les Pays-Bas accordent… 17 millions à 14 partis. Il y a actuellement tout un débat pour réduire cette allocation ou mieux la répartir au minimum.

Le plus riche de la politique belge ? Les nationalistes flamands dorment avec 24 millions d’euros…

Toujours selon le quotidien économique, et via les derniers chiffres disponibles sur le sujet datant de 2021, c’est la N-VA qui possède le plus beau « trésor de guerre » avec 23,7 millions d’euross! Ils forment avec leur meilleur ennemi, le PS, le duo de tête depuis que les socialistes francophones les ont 15,3 millions. De quoi les maintenir au pouvoir ?

Le président de la N-VA, Bart De Wever. BELGA PHOTO NICOLAS MAETERLINCK

La Wallonie n’acceptera pas plus de 50% des dépenses électorales

L’annonce a été faite il y a deux ans mais s’appliquera à ces premières élections depuis la décision du gouvernement wallon. Quelle est cette décision ? En vue des prochaines élections municipales et provinciales d’octobre 2024, le gouvernement wallon a décidé de limiter les dépenses des partis pour leur publicité sur les réseaux sociaux à 50% des dépenses éligibles. Une décision qui pourrait affecter de ce côté de la frontière linguistique un parti comme le PTB dont on sait qu’il est très actif et convaincant sur les réseaux sociaux…

À ce sujet, début 2024, un chiffre pour le moins révélateur a été publié : 6 millions d’euros. C’est le montant que les partis politiques belges ont dépensé sur Facebook (et Instagram) en 2023. Une augmentation de 20% par rapport à 2022 selon les chiffres du collectif Adlens. La N-VA (1,6 million), le Vlaams Belang (1,6 million) et le PTB (650.000) dépensent à eux seuls 4 millions d’euros, soit 65% du total…

L’affiche audacieuse d’un candidat du Voor U en périphérie de Bruxelles ne passe pas inaperçue : « une Europe transparente »

541 jours, 653 jours… Record encore battu après les élections fédérales du 9 juin 2024 ?

Ce n’est pas une grande fierté pour notre pays… Et cela a été massivement et assez négativement ou ironiquement médiatisé ailleurs dans le monde. Une Belgique totalement incapable de former un gouvernement qui a battu son propre record en 2020 lors de la formation de la coalition sortante…

Le premier triste record est à situer dans l’intervalle entre le deuxième gouvernement d’Yves Leterme et celui d’Elio Di Rupo : 541 jours d’impasse entre 2010 et 2011. Le deuxième record sera finalement 653 jours seulement grâce à… Covid-19. Pour rappel, le gouvernement de Charles Michel est tombé en décembre 2018 et les élections fédérales ont eu lieu en mai 2019. Le gouvernement d’Alexander De Croo n’a été formé qu’en octobre 2020… Faites le calcul !

La grande question, au vu des derniers sondages politiques, est de savoir si ce record pourra être battu au lendemain des élections fédérales du 9 juin, alors que les intentions de vote semblent complètement différentes des deux côtés du pays.

3,5 millions l’ont déjà fait… Et vous, qu’attendez-vous pour le faire ?

Grâce à notre test électoral qui compare les programmes des partis, via toute une série de questions concrètes du quotidien, voyez plus clairement vos intentions de vote. Et cela à tous les niveaux de pouvoir : fédéral, régional, européen. Vous ne savez pas pour qui voter aux prochaines élections ? Vous vous demandez quel parti, dans l’offre politique en Belgique, défendra le mieux vos idées, ou au contraire s’en démarquera le plus ? Vous êtes au bon endroit.

 
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