Agnès Pannier-Runacher “a dit qu’il y aurait peut-être des amendements sur l’augmentation de la fiscalité du gaz”, a indiqué samedi Laurent Saint-Martin. Il a observé que le projet de loi de finances présenté cette semaine « ne contient pas d’augmentation de la taxation du gaz » et a déclaré qu’il n’était « pas favorable » à cette possibilité.
« Prix cohérents »
Vendredi lors d’un point presse, Agnès Pannier-Runacher a indiqué : « l’enjeu est aussi de travailler sur les niches brunes à travers l’augmentation du malus automobile, à travers la suppression du taux réduit de TVA à 5,5 % sur l’installation de chaudières à combustibles fossiles. et enfin, par amendement du gouvernement, par une augmentation des taxes sur les billets d’avion et sur l’essence.»
« Il est important de fournir des signaux de prix cohérents entre les solutions carbone et les solutions sans carbone », a-t-elle expliqué. « Il est particulièrement important d’éviter que les politiques publiques et l’argent public ne rendent les solutions carbone moins coûteuses que les solutions décarbonées », a ajouté Agnès Pannier-Runacher, en faisant notamment référence à l’augmentation de la fiscalité de l’électricité. , essentiellement décarbonée en France en raison de l’importance du nucléaire.
« Il faut retirer ce bouclier »
Dans son projet de loi de finances présenté jeudi, le gouvernement prévoit d’augmenter la fiscalité de l’électricité à un niveau qui « garantira au consommateur une réduction de 9 % du prix réglementé de vente en 2025 à compter du 1er février ». Elle compte sur la baisse des coûts de l’électricité sur les marchés pour absorber la hausse de la taxe électrique, qui marquera la sortie du bouclier tarifaire mis en place lors de la crise énergétique à partir de fin 2021 pour contenir les factures des Français.