“Les objets que nous observons sont très lointains, anciens et n’existent peut-être plus”

“Les objets que nous observons sont très lointains, anciens et n’existent peut-être plus”
“Les objets que nous observons sont très lointains, anciens et n’existent peut-être plus”

C’est depuis son domicile français que l’astro-photographe nous raconte comment il en est arrivé à cette pratique. « Je suis totalement profane en astronomie et en photographie. C’est vraiment le confinement qui m’a poussé à faire ça. Un jour, j’ai installé un télescope dans le jardin où je suis, car il faut s’occuper. Je ne sais pas que l’astronomie existe et je ne me suis jamais intéressé à l’astronomie ou à quoi que ce soit d’autre.nous dit-il avec un sourire dans la voix. Et c’est en bricolant son téléphone qu’il atteint les étoiles. Il en parle avec beaucoup d’émerveillement.

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“J’ai mis mon téléphone sur le télescope”et il commence à capturer des étoiles, des étoiles, et enfin une nébuleuse, qu’il renommera du nom de sa mère, Joëlle. « C’est après que j’ai vraiment commencé les recherches. » L’amoureux de l’espace contacte deux astrophotographes plus expérimentés, Xavier et Marcel, un couple franco-allemand.

A partir de ce moment, le monde scientifique professionnel s’ouvre à lui. Car ses deux camarades, forts de leurs trois cents découvertes, disposent d’un vaste réseau scientifique. « Un jour, je me suis lancé dans un gros projet au nom de ma mère, pour me montrer. C’est après ça que j’ai découvert l’arc d’émission (NDLR : ou la nébuleuse, qu’ils ne savent même pas expliquer). C’est eux qui l’ont vu sur mes images. Une fois qu’on a un pied dedans, les contacts se font. »

Astrophotographe, à distance

Aujourd’hui, depuis son fief de l’Est de la , il contrôle un télescope qui est installé dans l’observatoire de l’Oukaïmeden, dans l’Atlas marocain. « À distance, je fais exactement ce que je fais physiquement avec mon matériel. C’est dans un hangar où le toit s’ouvre et je contrôle avec domotique», nous explique-t-il. La différence entre Yann, Marcel et Xavier, c’est que leur amateurisme est donc associé au professionnalisme. “Je suis dans la partie recherche, suite à un accord avec l’Université de Marrakech.” Il précise toutefois qu’une partie est accessible au public en location.

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Le partage avec les curieux semble une évidence tant il en parle avec émerveillement. “Je pense que la clé est de le rendre accessible. Une grande partie est créée par l’espace lui-même. Les images sont incroyables, car les objets sont magnifiques. Chaque fois que je partage des images, il y a un effet « wow » immédiat. La première approche est naturelle, chacun est sensible à la beauté. En plus, on a la chance de faire des découvertes, car oui, les amateurs peuvent faire des découvertes.

Et d’ajouter : « C’est la meilleure passion du monde, car elle est mixte», s’exclame Yann. « Il y a un petit passage d’apprentissage, mais ensuite il y a un mélange de mécanique, d’astronomie, de mythologie, avec les noms des constellations et des nébuleuses… Il y a aussi un côté artistique, car il n’y a pas de règles sur les images prises. . C’est scientifique. Mais c’est aussi mystique. Les objets sont si lointains, si vieux, qu’ils n’existent peut-être plus. Une pratique à découvrir en allant la rencontrer à la conférence, ou en l’essayant soi-même. Selon lui, tout ce dont vous avez besoin est un appareil photo, un objectif et une nuit claire.

 
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