Dix jours après la mort tragique de Matisse, poignardé quartier Saint Denis à Châteauroux, une cérémonie a lieu ce mardi midi au stade Gaston-Petit, à l’initiative de la famille et de leurs proches. Un stand est ouvert pour l’occasion, deux écrans géants installés. Les parents de Matisse prendront la paroleainsi que des amis et un de ses professeurs d’université.
Les parents de Matisse, un couple restaurateurs réputés à Châteauroux, souhaitait une cérémonie essentiellement laïque et surtout apolitique. Les parents refusent que leur drame soit repris par qui que ce soit. Ils souhaitaient une cérémonie « décalée », pleine d’humour et de vie, cohérente avec le portrait dressé par son père. Le départ est à 12h30. Le cercueil devrait quitter le stade entre 14h00 et 14h30 après une dernière ola.
France Bleu Berry en direct du stade Gaston-Petit
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L’essentiel
- Cérémonie d’hommage à Matisse au stade Gaston-Petit de Châteauroux à partir de 12h30, pendant au moins 1h30
- Ses parents, amis et un professeur de son collège prendront la parole
- Au moins 2.000 personnes sont attendues dans un stand ouvert pour l’occasion
- L’auteur de l’agression à l’arme blanche est mis en examen pour meurtre, placé en détention provisoire
Cérémonie
Le cercueil du jeune Matisse sera installé devant la tribune, accueilli par des dizaines de jeunes footballeurs qui formeront une haie d’honneur. Le football sera l’épine dorsale de cette cérémonie. Vincent Pirès, le capitaine de la Berrichonne de Châteauroux, viendra par exemple déposer le maillot signé au nom de Berri à ses coéquipiers.
Cécile et Christophe Marchais prendront ensuite la parole, dans un moment évidemment très émouvant. Des camarades et son professeur de français au collège suivront. La cérémonie se terminera entre 14h et 14h30 Les funérailles auront ensuite lieu au crématorium de la ville.dans l’intimité familiale.
La mort de Matisse a ému, certes dans l’Indre, comme en témoigne la marche blanche qui a rassemblé 8 000 personnes samedi dernier dans les rues de la ville, mais bien au-delà aussi. “Nous ne pouvons pas accepter des actes barbares”, a réagi de son côté le Premier ministre Gabriel Attal mercredi dernier, depuis Orléans, précisant avoir parlé au téléphone avec le père de Matisse. Il a fait état d’une observation alarmante, à savoir « une forme de violence effrénée chez une partie de la jeunesse ». Gabriel Attal appelle à sensibiliser les jeunes et leurs parents.
