Coup de feu, quartier bouclé, interpellation… Que s’est-il passé à Escalquens ? – .

Dans cette commune d’environ 7 000 habitants, située au sud-est de Toulouse, les habitants ne sont sans doute pas habitués à entendre ce genre de détonation. Cependant, le dimanche 5 mai 2024, c’est bien un coup de feu qui a retenti à Escalquens, en pleine journée.

Information provenant de La Dépêche du Midi ce que nous sommes en mesure de confirmer.

Que s’est-il passé ce dimanche à Escalquens ?

Alertés, les militaires du Psig d’Escalquens et de la brigade de Saint-Orens-de-Gameville se rendent sur place, avenue d’Ingine. “Tout le quartier était bouclé”, affirme le maire Jean-Luc Troncégalement présent sur les lieux.

La police a mis en place un périmètre de sécurité autour du domicile du suspect avec intervention d’un négociateur et alerte du GIGN.

L’occupant des lieux a finalement été arrêté et placé en garde à vue en milieu d’après-midi.

Pas une attaque

« L’affaire est en cours, mais il faut rassurer : ce n’est pas une attaque », informe la compagnie de gendarmerie de Villefranche-de-Lauragais, précisant qu’elle n’est pas autorisée à en dévoiler davantage.

” Aujourd’hui, il n’y a aucun risque pour les résidentsde la commune», indique de son côté le maire d’Escalquens.

Pas de blessures

Mais alors, que s’est-il passé avenue d’Ingine ? L’individu arrêté, un homme de 29 ansaurait menacé deux victimes avec une arme, puis tiré sur le pare-brise d’une voiture.

Les motivations qui l’ont conduit à cet acte sont encore flouscharge le parquet de Toulouse de Voix du Midi Lauragais. Selon les premiers éléments de l’enquête, il s’agirait d’une histoire de prêt de scooter qui aurait été restitué endommagé. L’arme aurait été utilisée pour réclamer une indemnisation.

Heureusement, Personne n’a été blessé.

Toujours en détention

Le suspect est toujours en détentionce lundi 6 mai 2024, pour violences avec arme et dégradations par moyen dangereux.

La procédure a été prolongée afin que les investigations puissent se poursuivre et que les enquêteurs mettre la main sur l’arme, qui n’a toujours pas été retrouvée.

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