Le président chinois Xi Jinping est arrivé à Paris ce dimanche 5 mai dans l’après-midi, pour une visite d’État de deux jours. Mardi 7 mai 2024, Emmanuel Macron l’emmène en escapade dans les Pyrénées.
C’est la première fois que le président chinois revient en Europe depuis 2019. Il commence son séjour par une visite d’Etat de deux jours en France. Ce dimanche 6 mai 2024, Xi Jinping a été accueilli par le Premier ministre Gabriel Attal à l’aéroport d’Orly à Paris.
Il s’agit de célébrer 60 ans de relations diplomatiques franco-chinoises. Après une journée très politique ce lundi 6 mai 2024 à Paris, Emmanuel Macron a décidé d’offrir à Xi Jinping une escapade plus personnelle, accompagné de leurs épouses respectives, dans les Hautes-Pyrénées, lieu cher au président français.
Déjeuner à La Mongie
L’arrivée des deux présidents est prévue en fin de matinée à l’aéroport de Tarbes. Les deux hommes grimperont ensuite au sommet du Tourmalet pour déjeuner à La Mongie. La fin de la visite est prévue à 17 heures, selon France 3. Une délégation chinoise séjourne depuis plusieurs jours déjà à La Mongie pour programmer cette rencontre.
Créer un cadre d’échange convivial
L’objectif de ce déjeuner au col du Tourmalet, où, enfant, Emmanuel Macron passait ses vacances avec sa grand-mère « Manette », est éminemment diplomatique : briser l’imposant protocole pour établir un un dialogue plus direct, notamment sur l’Ukraine. La séquence vise à créer un cadre d’échanges amicaux entre les deux couples présidentiels.
Emmanuel Macron invitera ses invités à “l’Étape du berger”, un restaurant d’altitude près du col du Tourmalet tenu par son ami Eric Abadie, souligne La dépêche.
Colère des militants d’Amnesty International
Cette visite chinoise suscite la colère des défenseurs des droits humains. Des militants des groupes locaux d’Amnesty International appellent à un rassemblement à Toulouse ce lundi 6 mai à 18h30 pour dénoncer «crimes contre l’humanité commis contre la population ouïghoure et persécution contre les défenseurs des droits en Chine.
Les manifestants seront vêtus de blouses bleues, devenues le symbole de la répression dans la région autonome du Xinjiang.
