Utiliser l’énergie solaire pour propulser des machines dans l’espace, le nouveau pari de la NASA

Utiliser l’énergie solaire pour propulser des machines dans l’espace, le nouveau pari de la NASA
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Sur Terre, les projets liés à l’énergie solaire fleurissent… Dans l’espace, au plus près de la Source, pourquoi ne pas faire de même ? Le 24 avril, depuis la péninsule de Mahia en Nouvelle-Zélande, la NASA, l’agence spatiale américaine, a lancé la mission Solar Sail. Objectif : tester une nouvelle technologie de voile solaire, qui utilise la pression de la lumière du soleil pour se propulser, en s’inclinant vers ou loin du soleil.

Ces voiles solaires réfléchissantes devraient être capables de propulser un vaisseau spatial lorsque des photons rebondissent sur elles. « Bien que la masse soit réduite, les voiles solaires ont été limitées par le matériau et la structure des bômes, qui agissent un peu comme le mât d’un voilier. Mais la NASA est sur le point de changer la donne dans le domaine de la voile pour le futur.explique l’agence spatiale, qui envisage à terme de se passer des systèmes de propulsion lourds, ouvrant ainsi la voie à des missions plus longues et moins coûteuses.


Une structure en matériaux composites

Pour les besoins de l’expérience, une fusée Rocket Lab Electron (un lanceur) a été utilisée, ainsi qu’un CubeSat, un nanosatellite, équipé de la célèbre voile solaire. Une série de manœuvres de pointage pour démontrer l’élévation et l’abaissement de l’orbite, en utilisant uniquement la pression de la lumière solaire agissant sur la voile. A la fin de la phase initiale de vol, prévue pour durer deux mois, une série de manœuvres est prévue, afin de mesurer l’élévation et l’abaissement de l’orbite, en fonction de la pression de la lumière solaire agissant sur la voile.

Trouver le moyen de retenir la voile solaire n’a pas été une tâche facile pour les équipes de la NASA, qui ont prévu 7 mètres de barrages enroulables et déployables. « Les voiles solaires ont besoin de mâts très grands, stables et légers, capables de se plier de manière compacte », souligne Keats Wilkie, l’un des chercheurs impliqués. Les tubes sont conçus pour résister à la flexion et à la déformation lorsqu’ils sont exposés à différentes températures. Des matériaux composites ont été utilisés à cet effet. De nouvelles liées à l’avancement de la mission sont attendues prochainement. Pendant ce temps, la start-up française Gama travaille sur une technologie similaire…

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