comme les locataires, les propriétaires se retrouvent pris à la gorge

comme les locataires, les propriétaires se retrouvent pris à la gorge
comme les locataires, les propriétaires se retrouvent pris à la gorge

Hausses insoutenables du taux directeur pour les uns, loyers astronomiques pour les autres, il est difficile pour certains de suivre la hausse du coût de la vie.

Visionnez le reportage de Véronique Dubé dans la vidéo liée à l’article.

Joanie Savard pensait faire un excellent investissement en achetant un immeuble à logements en 2020. Quatre ans plus tard, avec une hypothèque mensuelle qui passait de 2 225 $ à 3 800 $, selon ses propres calculs, elle a vite déchanté.

Elle souhaiterait, comme de nombreux propriétaires, que les calculs utilisés pour fixer les augmentations de loyer soient revus. « J’ai acheté à deux personnes âgées qui étaient propriétaires depuis longtemps. J’ai un 5 ½, il était loué 690$ par mois. Nous avons un maximum que nous pouvons augmenter. je ne regrette pas mon investissement […] mais c’est décidément difficile », confie-t-elle.

À l’autre bout du spectre, Frédéric est contraint de partager une chambre avec un ami, alors qu’il partage la garde de son fils une semaine sur deux.

« Avoir le droit de s’inscrire à une demande HLM avec un enfant, cela représente 43 500 $ de revenus. Cette année, j’ai gagné 44 000 $. Je ne peux donc pas demander de HLM », dit-il.

Frédéric s’oppose à la proposition de plusieurs propriétaires de revoir les augmentations de loyer. Il estime plutôt que le gouvernement devrait apporter davantage de soutien aux familles pauvres.

« Le problème ne vient pas forcément des propriétaires. Je pense que c’est plutôt au niveau gouvernemental qu’il faudrait faire quelque chose pour permettre aux propriétaires de récupérer leur investissement et permettre aux gens de trouver un logement sans avoir à se couper un bras », dit-il.

« Ce n’est tout simplement pas jouable. Ce n’est pas viable, nous n’avons aucune qualité de vie.»

De son côté, Joanie anticipe une augmentation explosive du coût de son hypothèque dans un avenir rapproché.

Quoi qu’il en soit, plusieurs propriétaires décident actuellement de vendre. En mars 2023, l’Association des courtiers immobiliers du Québec recensait 31 000 propriétés à vendre à travers la province. Cette année, ils sont 38 000, ce qui représente une augmentation de 20 %.

Pour le rapport complet, regardez la vidéo.

 
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