Le matin, un cours de Zumba et un dîner étaient programmés, tandis qu’à partir de 12h30, une marche de 5 kilomètres était organisée. Les membres n’étaient pas tenus de parcourir la totalité des 5 kilomètres. « Chaque personne inscrite s’est donné un objectif donc chacun va faire le nombre de kilomètres qu’il est capable de faire ou qu’il s’était fixé comme objectif », soulève la directrice de l’ARLPH, Manon Blackburn. Les personnes en fauteuil roulant étaient également les bienvenues à l’événement. Les mouvements ont également été adaptés pour que chacun puisse participer à l’activité Zumba le matin. Au total, 136 personnes se sont inscrites.
Briser l’isolement grâce au sport
Le directeur de l’ARLPH souhaitait surtout que grâce à l’événement, les personnes en fauteuil roulant puissent sortir et socialiser, puisqu’en hiver, elles ont moins de chance. « Peu importe la distance qu’ils parcourent, nous voulons les encourager à sortir. Le club de marche et notre activité aujourd’hui brise l’isolement et permet à beaucoup de gens de se retrouver pour socialiser », dit-elle. L’organisme aimerait pouvoir organiser un événement comme celui-ci autant au Saguenay qu’au Lac-Saint-Jean l’année prochaine.
Bon pour la santé mentale
Manon Blackburn souhaite que chaque participant se dépasse et atteigne ses objectifs. Elle croit que malgré leur handicap, ils peuvent se dépasser. « Nous voulons montrer aux gens que même s’ils ont un handicap, ils peuvent quand même bouger. C’est bon pour leur santé physique et mentale », dit-elle. Un club de marche a déjà vu le jour grâce à l’ARLPH. La cinquantaine de membres inscrits au club marcheront une fois aux deux semaines au pavillon des sports de l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC).