une journée avec les parieurs à l’hippodrome de Châtelaillon-Plage

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n jour de courses, c’est un spectacle avec sept, huit ou neuf courses et l’arrivée des meilleurs chevaux et jockeys. Ce mercredi 1euh En mai, la station balnéaire a également accueilli les deux meilleurs jockeys de France. L’occasion pour les passionnés de paris hippiques de passer une journée pleine de rebondissements.

La tension était également palpable dans la grande salle des paris de l’hippodrome. Toutes générations confondues, cannes et poussettes se croisaient dans la foule bouillonnante, papiers et crayons à la main, les yeux rivés sur les écrans. Certains sont venus en famille, d’autres en couple. Les habitués se repèrent, assis sur leurs propres chaises pliantes apportées pour l’occasion. Alors ce groupe d’amis octogénaires, un couple venu de Saintes, l’autre de La Rochelle, qui se retrouvent comme chaque semaine sur les hippodromes de la région. Ce 1euh En mai, rendez-vous est fixé à Châtelaillon-Plage.


Le public rassemble toutes les générations.

XAVIER LEOTY/SO

C’est l’occasion de se retrouver entre amis, de passer un moment agréable

Les dames sont élégantes. Elles laissent à leurs maris le soin de faire les paris. Pourtant, l’un d’eux est désigné par les siens comme « un vrai coureur ». Elle confirme également qu’elle en connaît beaucoup sur les courses hippiques : « Pendant quarante ans, nous sommes allés à toutes les courses qui se déroulaient dans le Grand Ouest, de Nantes à Bordeaux, parfois plus loin. Et je faisais des paris gagnants. Depuis notre retraite il y a une vingtaine d’années, nous sommes restés dans la région proche. Mais c’est l’occasion de se retrouver entre amis, de passer un moment agréable. Cela nous offre une belle sortie presque chaque semaine. »

Ils ne voudront pas en dire plus sur le montant de leurs mises ni sur leurs gains, mais ils repartiront ensemble avec le sourire aux lèvres.

Le risque n’a pas payé

Un peu moins ravi, cet autre couple de personnes âgées, qui se déplace depuis Rochefort pour chaque course à l’hippodrome de Châtelaillon. Monsieur a presque 93 ans, et les paris hippiques sont son plaisir. « J’ai décidé de ne pas parier sur les favoris aujourd’hui, je ne voulais pas être comme tout le monde. » Malheureusement, le risque n’a pas été payant, car le pari était complètement perdu.

« 50 euros, c’était notre budget maximum pour la journée », explique son épouse de 85 ans. « Nous n’avons pas une grosse retraite et les factures augmentent constamment, il faut donc rester raisonnable. Et déjà, 50 euros perdus, c’est beaucoup”, déplore-t-elle. Mais elle se console à l’idée d’aller terminer la journée au Casino de Châtelaillon : « J’aime beaucoup le Casino de Châtelaillon. Et nous avions des billets à l’entrée de l’hippodrome, ce serait dommage de ne pas en profiter. »

Monsieur fait son possible contre le malheur, à chacun son plaisir évidemment. « Au moins, nous pourrons peut-être récupérer nos 50 euros perdus sur les courses. » La journée n’aurait finalement pas été si mauvaise.


Dans la salle, certains faisaient leurs premiers pas dans les paris hippiques.

XAVIER LEOTY/SO

Dans la salle, certains faisaient leurs premiers pas dans les paris hippiques. Ce fut par exemple le cas de Bérénice Bonnard, 26 ans, et Joris Blanc, 27 ans, un jeune couple montpelliérain en vacances en famille à Châtelaillon. « L’un des bénévoles qui lisse les pistes avec un tracteur entre chaque course est un membre de notre famille. Nous nous sommes tous retrouvés à Châtelaillon et ce fut l’occasion d’un petit défi en famille : qui paie l’apéro ce soir ? Celui qui a gagné le plus bien sûr ! », explique Bérénice Bonnard. « C’est la toute première fois que je parie. Comme il s’agit plutôt d’un divertissement, nous n’avons fait que la plus petite mise possible, 2 euros. »

Joris Blanc, de son côté, ne débute pas comme parieur sportif. « Mon truc habituel, c’est de parier sur le football. C’est la première fois que je fais un pari sur les courses de chevaux. Mais sur les trois courses où nous avons parié, nous avons eu des gains à chaque fois. » Il explique leur façon de procéder : « On s’appuie sur les favoris, et on choisit « placé » plutôt que « vainqueur ». Les gains sont moindres mais les chances de gagner sont plus grandes. Au moins, cela nous a remboursé à chaque fois. » Mais ils concluent en riant : « Ce ne sera pas à nous de payer l’apéritif de ce soir, d’autres membres de la famille ont gagné bien plus ! »


Le passionné se concentre sur le cheval.

XAVIER LEOTY/SO

Autre type de parieur, le passionné d’équitation qui se concentre sur le cheval. C’est le cas de Sarah Lelièvre. Cette jeune femme de 25 ans monte à cheval depuis de nombreuses années. « Je méprise complètement les jockeys ou les entraîneurs. Ce qui m’intéresse, ce sont les chevaux et leurs performances », explique-t-elle.

« Je fais trois courses hippiques par an, toujours autour de Rochefort, soit à l’hippodrome de Châtelaillon, à l’hippodrome de Gémozac ou à l’hippodrome de la Palmyre. J’y passe la journée, et je fais des paris sur chaque course. Je repars avec 20 euros en poche. Je fais mes choix en fonction des résultats précédents, et à chaque pari je gagne. » Le reste du temps, le jeu, ce n’est pas vraiment son truc.

 
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