6 expositions incontournables en mai à Paris

6 expositions incontournables en mai à Paris
6 expositions incontournables en mai à Paris

Enfin, les températures se réchauffent. Il devient agréable de flâner dans les rues ensoleillées de Paris, tout en jetant un coup d’œil dans ses galeries pointues. C’est en tout cas ce que Vogue France vous propose de faire ce mois de mai. De la première exposition personnelle de l’Américain en France Gwen O’Neil en passant par les œuvres inoubliables du peintre Marc Chagallla rédaction a sélectionné les expositions à ne pas manquer à Paris.

6 expositions à ne pas manquer en mai, à Paris (et ailleurs en France)

Hernán Bas à la galerie Perrotin

Originaire de Miami, en Floride, Hernán Bas est un portraitiste intrigant, dont les figures masculines solitaires peuplent des toiles à la fois paisibles et légèrement inquiétantes. Ses personnages se retrouvent, comme toujours, remplis de doutes, au cœur d’une profonde introspection. Comme si le peintre les avait capturés sur place, à leur insu, pour un court instant d’une rare intimité. Un instant suspendu. Interrogé sur ces hommes coincés dans leur solitude, Vers le bas aime dire que ce sont des artistes qui n’ont jamais existé, comme pour leur apporter une qualité insoupçonnée, un zeste de mystère. C’est en tout cas l’idée qui est à l’origine de la genèse de sa plus célèbre série, intitulée Les conceptualistes. Mais à la galerie Perrotin, c’est un autre de ses sujets de prédilection que l’artiste a décidé de présenter.

Diplômé de la New World School of the Arts de Miami en 1996, Hernán Bas, comme beaucoup d’autres peintres avant lui et après lui, s’intéresse de près à la frontière qui sépare la réalité du fantasme. Dans Le premier et le dernier, son exposition à la galerie Perrotin, il propose donc de nouveaux portraits, cette fois traversés de références extraordinaires, où la réalité se tord à sa guise. Le point de départ de sa réflexion ? L’époque où un touriste a été surpris en train de graver son nom sur le Colisée de Rome. “Même si cet acte était loin d’être admirable, il m’a rappelé le genre d’endroits auxquels les gens ressentent le besoin d’attacher leur nom (parfois littéralement).déclare Vers le bas dans un communiqué de presse. Il s’agit d’un acte de tentative d’immortalité à une échelle mineure.». De la Tour de Pise à Guernica de Picasso, les personnages imaginaires du peintre sont donc confrontés à l’Histoire, dans des atmosphères à la fois étranges et délicates. Jusqu’au 1er juin 2024.

 
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