L’entraîneur parisien fait le point en conférence de presse ce mardi, à la veille de la demi-finale aller de Ligue des champions à Dortmund mercredi.
La pression avant Dortmund et plus généralement au PSG : « Ce sera une déception pour les quatre équipes en cas d’élimination, pas plus pour nous que pour les autres. (…) La pression, c’est ce que tout le monde veut mettre. Pour ma part, je suis ravi d’être dans cette situation, mais au PSG, tout est sous pression. Si vous n’arrivez pas à gérer cette pression en tant que joueur, membre du staff, manager ou médecin… Il y a toujours de la pression dans ce type de club. J’ai la chance de bénéficier de ce genre de situation, d’autres s’adaptent, certains noms. Mais cette pression est bénie. C’est toujours bien d’être en demi-finale de la Ligue des champions et j’espère que j’y serai toujours.
Le PSG favori contre Dortmund : « C’est pour ça que je dis depuis longtemps que la presse ne connaît presque rien au football (rires). Je suis désolé (sourire). Ce qui est beau, c’est de vivre un match spécial dans un stade unique et d’offrir une immense joie à nos supporters en atteignant la finale.
Matchs fermés à cause de l’enjeu… ou pas : « Ce sera un match assez similaire aux quarts de finale en ce sens. Ce n’est pas notre habitude de spéculer. C’est pareil pour Dortmund. Nous allons essayer de gagner ce match avec notre football. Ce sera un bon spectacle pour ceux qui aiment le football et je pense qu’il y aura des buts.
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Nous sommes dans une démarche d’amélioration, nous ne sommes qu’au début du projet.
Luis Enrique
La perspective de jouer la finale : « Depuis mon arrivée, je ressens le soutien du club, des joueurs. Nous sommes dans une démarche d’amélioration, nous ne sommes qu’au début du projet. Nous avons progressé tout au long de la saison. Il reste un mois et nous sommes toujours en vie dans toutes les compétitions, nous pouvons gagner les quatre. La compétition par excellence en Europe arrive. Les quatre équipes peuvent espérer disputer la finale. Il faut essayer de gérer la pression, nos émotions et être ambitieux. La pression ne doit pas être considérée comme une menace. Nous arrivons à un moment parfait de la saison.
Progression depuis décembre et le dernier match à Dortmund (1-1) : « Dans quels domaines ? Dans tout ! Il ne reste que deux joueurs indisponibles pour ce match. Nous avons progressé en attaque, en défense… Mais nous pouvons encore nous améliorer. C’est une des caractéristiques de notre manière de gérer un club et une équipe, il faut être exigeant. Tout doit être fait. On a surmonté des moments d’infériorité numérique, on est revenu au score dans les dernières minutes… On a progressé dans tous les domaines. Mais la ligne qui sépare la victoire de la défaite dans ce type de compétition est fine.
Le PSG enfiévré en phase de groupes : « Tout au long de la saison, il y a différents moments. Nous sommes toujours dans ce processus d’apprentissage et d’amélioration, nous devons toujours apprendre. On est prêts à jouer deux gros matches (contre Dortmund), l’objectif c’est de gagner.
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Oui, nous avons des points faibles, mais nous y travaillons.
Luis Enrique
Le jeu de tête efficace du Borussia, contrairement à Paris : « Chaque équipe a ses faiblesses. Mais je pense et crois généralement que mon équipe et mes joueurs sont les meilleurs. Oui, nous avons des points faibles, mais nous y travaillons. Nous ne sommes pas parfaits. Notre objectif est de jouer au jeu dans lequel nous sommes les meilleurs. Dans le football, tout passe par le ballon. Nous allons essayer de dominer le ballon et de gagner.
La victoire de Barcelone en forme de libération : « Je l’espère… Nous avions réalisé quelque chose qui n’avait jamais été fait auparavant (aucun club français ne s’était qualifié après avoir perdu le match aller à domicile, NDLR). Mais mon expérience me dit que c’est demain (mercredi) qu’il faudra être compétitif. Vous savez, nous n’avons pas réussi à gagner à l’extérieur lors de la phase de groupes, et nous l’avons fait au 8e tour (à Saint-Sébastien) et en quarts de finale (à Barcelone). L’histoire est une bonne chose, mais elle peut ou non se répéter. Notre objectif est de gagner demain. J’ai une équipe courageuse.
La plus jeune équipe des quatre demi-finalistes : « Cela me semble drôle… Si nous perdons, c’est parce que nous sommes jeunes, et si nous gagnons, est-ce que ce serait de la chance, comme si nous avions joué à la loterie ? L’âge n’est pas important. Prenons l’exemple du cyclisme, une discipline où il y a de plus en plus de jeunes. C’est la même chose en matière de football. Je crois que les jeunes sont prêts. Je n’aime pas quand les gens critiquent les jeunes. Ils sont prêts. Je n’ai jamais fait de 11 de départ en pensant à l’âge des joueurs, que ce soit en Coupe du Monde ou en Ligue des Champions. Je ne pense pas à l’âge des joueurs mais à leur maturité, à leur manière de s’entraîner. Qu’ils aient 55 ou 16 ans n’a pas d’importance pour moi. Vous pouvez gagner avec des jeunes joueurs comme avec des joueurs plus âgés. Ce n’est pas important. En tout cas, c’est bien pour l’avenir d’avoir une équipe aussi jeune.
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Vitinha réalise une saison incroyable, il est à la hauteur des meilleurs milieux de terrain du monde.
Luis Enrique
Vitinha : « Il fait une saison incroyable, il est à la hauteur des meilleurs milieux de terrain du monde. Il peut jouer à un côté, à l’intérieur ou à 6. Il est très important. Et le 6 indiquera un peu comment on va jouer. Il peut aussi marquer des buts. Il y a un autre aspect dans lequel il a beaucoup progressé, et je crois que c’est un peu grâce à moi, c’est sur le plan défensif. Il emmène les joueurs pour marquer, on ne va jamais dans son dos. C’est l’un des meilleurs joueurs de notre équipe.
Propos recueillis en conférence de presse
