Accident rarissime ce dimanche 28 avril en début de soirée. Un enfant de 4 ans est tombé par la lunette arrière du camping-car familial sur l’autoroute A10, près de Blois. Très grièvement blessée, la jeune victime a été hospitalisée à Tours, à l’hôpital pédiatrique de Clocheville, avec un pronostic vital engagé. L’enquête sur les circonstances de ce drame est toujours en cours au peloton motorisé de la Chaussée-Saint-Victor (41).
Ce terrible accident s’est produit vers 19h30, dimanche soir, en direction de la province Paris, à proximité de la commune de Saint-Lubin-en-Vergonnois, près de Blois. Une famille du nord, le père, au volant, la mère et leurs 4 enfants, étaient à bord de leur camping-car, sur le chemin du retour. Pour une raison que l’enquête n’a pas encore déterminée, l’un des enfants, âgé de 4 ans, a échappé à la surveillance de ses parents et est tombé sur l’autoroute depuis la lunette arrière du véhicule, à une vitesse estimée à une centaine de km/h.
Retrouvé grièvement blessé au bord de l’autoroute, l’enfant a été pris en charge par les pompiers et le SMUR de Blois, puis transporté à l’hôpital de Clocheville à Tours en état d’urgence absolue.
Les gendarmes du peloton motorisé de la Chaussée-Saint-Victor sont chargés de l’enquête pour établir les circonstances exactes de ce drame, sachant bien entendu que tous les occupants d’un camping-car doivent en théorie être protégés par une ceinture de sécurité.
“Nous n’en sommes qu’au début des enquêtes, explique le Capitaine Eric Zielinski, commandant de l’EDSR 41 (Escadron Départemental de Sécurité Routière). Nous interrogeons la famille, mais c’est évidemment très compliqué, tout le monde est sous le choc. Il peut y avoir un manque d’attention de la part des parents, c’est souvent ce qui entraîne des accidents, on prend vite une routine de conduite lorsqu’on est sur autoroute.
L’enfant était-il attaché, était-il capable de se détacher ? L’enquête devra le déterminer. En tout cas, les circonstances de ce drame et le très jeune âge de la victime sont inquiétants, même pour un policier habitué à répondre aux accidents de la route :
“J’ai 27 ans de gendarmerie, et c’est la première fois que je vois çadit le capitaine Zielinski, toujours ému. J’ai travaillé sur les plus grandes autoroutes, l’A6, l’A8, et je n’ai jamais vu un accident comme celui-là ! Les accidents de la route font bien sûr partie de nos missions, mais nous avons ici bien affaire à un événement insolite, rarement rencontré.“
