Le 2 avril 2024, Samara, une jeune fille de 13 ans du collège Arthur Rimbaud de Montpellier, est violemment agressée par d’autres étudiants. Sa mère se dit indignée par l’enquête administrative qui a conclu à l’absence de « situation de harcèlement scolaire ».
Ce mardi 30 avril, l’enquête administrative menée par l’Éducation nationale a conclu à l’absence de “situation de harcèlement scolaire” à l’encontre de Samara, violemment agressée devant le collège Arthur Rimbaud de Montpellier par d’autres élèves.
La mère de l’adolescent a réagi pour la première fois au micro de RTL. «Ça me choque. Ils estimaient qu’il n’y avait aucune responsabilité. Qu’est-ce qui a été mis en place pour garantir la protection de ma fille ? Pour moi, pas grand chose »elle croit.
«Aucune défaillance coupable de la part du personnel de l’établissement»
En fait, l’enquête administrative n’a révélé aucune « situation de harcèlement scolaire » contre la jeune fille. « Au terme de ses investigations, et concernant le traitement réservé à Samara le 2 avril, la mission n’a constaté aucun manquement coupable de la part du personnel de l’établissement et ne peut objectivement établir une situation de harcèlement scolaire à l’encontre de Samara »c’est ce qui est écrit dans un résumé de l’enquête administrative, publié par le ministère de l’Éducation.
Une conclusion qui a déplu à la mère de l’adolescente rouée de coups le 2 avril : « Ils estiment qu’il n’y a eu aucune négligence. Cela me dérange. Ce n’est pas un discours que je peux écouter. J’ai l’impression qu’il ne doit pas y avoir de vague», lâche-t-elle.
Elle en profite également pour donner des nouvelles de sa fille. « Pour le moment, elle ne va pas bien psychologiquement. Le fait qu’elle soit à la maison, qu’il n’y ait pas d’école, c’est une double peine pour elle. »conclut-elle.
Samara a été agressée le 2 avril devant son collège de Montpellier par plusieurs étudiants. L’attaque a été si violente qu’elle l’a laissée dans le coma pendant plus d’une journée. Sa mère a pointé du doigt le manque de réactivité du collège, provoquant la colère et une grève des enseignants qui s’estimaient eux aussi insuffisamment soutenus par le ministre.