Enquête en cours après la mort suspecte d’un détenu de la maison d’arrêt de Carcassonne, au lendemain de sa condamnation au tribunal

Enquête en cours après la mort suspecte d’un détenu de la maison d’arrêt de Carcassonne, au lendemain de sa condamnation au tribunal
Enquête en cours après la mort suspecte d’un détenu de la maison d’arrêt de Carcassonne, au lendemain de sa condamnation au tribunal

Lundi 30 septembre, il a été condamné à trois ans de prison pour des faits de violences sur sa femme et ses deux filles. Le lendemain matin, ce Croate de 49 ans est décédé dans sa cellule après avoir, semble-t-il, ingéré des morceaux de mousse. Une autopsie du corps a été ordonnée pour déterminer les causes du décès…

Placée en détention provisoire à la maison d’arrêt de Carcassonne depuis le 28 septembre, on se souvient que c’est le lundi 30 septembre que Jovica Djuric, une Croate de 49 ans, a comparu devant le tribunal pour répondre de violences par conjoint sans incapacité, contre sa compagne et ses deux filles. Mais aussi pour répondre aux menaces de mort répétées contre ces mêmes personnes, et à la détention d’un pistolet avec ses munitions. Les faits en question se sont déroulés dans la nuit du 26 au 27 septembre à Carcassonne, dans un appartement de la rue de Strasbourg. Ce jour-là, le quadragénaire a été condamné à trois ans de prison avec maintien en détention.

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Il avait menacé de tuer sa femme et ses deux filles avec un pistolet à Carcassonne et avait tiré deux fois à travers la fenêtre de la maison.

Ramené à la maison d’arrêt de l’avenue du Général-Leclerc, où il est réintégré à la cellule de 9 m2 qu’il occupait avec deux autres détenus, le quadragénaire n’avait pas particulièrement fait parler de lui. Jusqu’à ce mardi matin 1er septembre, indirectement, où ce sont ces codétenus qui ont frappé à la porte de la cellule pour alerter les gardiens, alors qu’il s’étouffait. Sur place, le médecin de la prison et les secours du Smur n’ont pas réussi à redonner vie au quadragénaire.

Une autopsie ordonnée par le parquet

Pour l’instant, rien n’explique les raisons de cette mort subite. Toutefois, des morceaux de mousse de matelas auraient été retrouvés dans la gorge du défunt. De quoi laisser libre cours à toutes les questions. A-t-il ingéré volontairement ces morceaux de mousse, ou a-t-on été aidé à les avaler ? Une autopsie du corps de la victime, qui n’avait aucune idée suicidaire connue, a été ordonnée par le parquet de Carcassonne dans le cadre de l’enquête sur les causes du décès…

Entre-temps, les deux codétenus du quadragénaire ont été interrogés par la police, afin de comprendre ce qui a pu se passer pour conduire à une fin aussi tragique. Selon nos informations, ces deux détenus sont connus pour être relativement calmes et rien ne permet de penser qu’ils aient pu commettre quoi que ce soit. Les enquêtes se poursuivent.

 
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