La direction des routes d’Île-de-France explique sur France Bleu Paris ce mardi pourquoi la réouverture se fera progressivement à partir du 11 mai dans le sens province-Paris. Pour l’instant, le mur de soutènement doit encore être stabilisé.
Patience ! Nouvel horaire de réouverture de l’A13 : le 11 mai, uniquement dans le sens province-Paris et uniquement pour les véhicules légers dans un premier temps « sous réserve que les conditions de sécurité soient réunies » selon le communiqué de la préfecture des Hauts-de-Seine.
« Aujourd’hui, le mur de soutènement et le remblai ne sont pas suffisamment stables pour accueillir le trafic, mais il n’y a aucun risque d’effondrement imminent »explique Sophie Dupas, la directrice adjointe de Dirif, en charge de l’exploitation et de la maintenance.
La stabilité du mur de soutènement est la condition sine qua non pour pouvoir rouvrir, et pour le moment le « la stabilité est limitée ». C’est pourquoi un « remblai supplémentaire au pied du mur » sera fait.
Le mur de soutènement a légèrement bougé. « Notre suivi de la semaine dernière a montré un léger changement » de l’ordre d’un millimètre par jour. “Cela se stabilise progressivement. En renforçant ce remblai, nous atteindrons l’objectif souhaité en matière de sécurité des usagers.décrit Sophie Dupas.
Dans l’autre sens, Paris-Province, aucune date de réouverture annoncéecar il est nécessaire de réparer l’ouvrage hydraulique sous la chaussée, “beaucoup plus dégradé”. « Nous travaillons à la recherche des réparations les plus rapides et les plus efficaces. Nous aurons des solutions et un planning à proposer dans la semaine ou en début de semaine prochaine.»
« L’événement déclencheur semblerait bien être le mouvement du mur de soutènement par rapport aux travaux sur le terrain de l’ancienne caserne Sully », explique Sophie Dupas, directrice adjointe à la DiRIF, en charge de l’entretien et de l’exploitation de l’A13. L’autoroute A13 est fermée depuis le 18 avril en raison d’une importante fissure sur la route, provoquée par le mouvement d’un mur de soutènement. L’hypothèse privilégiée par le Dirif est de signaler en contrebas le travail d’un musée. « L’autoroute A13 ne présentait aucun défaut structurel avant l’événement, décrit Sophie Dupas. Le tronçon avait fait l’objet d’un entretien routier notamment en 2022. Nous avions un suivi régulier, les infrastructures étaient en bon état. État”.*
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