le meurtrier présumé mis en examen pour meurtre et écroué, sa mère poursuivie pour violences volontaires

le meurtrier présumé mis en examen pour meurtre et écroué, sa mère poursuivie pour violences volontaires
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Dans le cadre du meurtre de Matisse, 15 ans, décédé le 27 avril 2024 à Châteauroux après avoir été poignardé, un adolescent du même âge et sa mère ont été mis en examen.

Le meurtrier présumé de Matisseun adolescent de 15 ans, a été mis en examen dans la soirée du lundi 29 avril 2024 pour « meurtre » et écroué, deux jours après le meurtre à l’arme blanche de la victime à Châteauroux qui a choqué cette commune de l’Indre et relancé le débat sur les violences parmi les habitants. certains jeunes.

Mère mise en examen pour « violences volontaires »

La mère, âgée de 37 ans, a été mise en examen pour « violences volontaires » sur « personne vulnérable »pour avoir “giflé la victime”, Matisse, 15 ans, a indiqué dans un communiqué la procureure de la République de Bourges, Céline Visiedo, qui s’est saisie du dossier.

Le suspect et la victime se connaissaient

Le mineur, également âgé de 15 ans, et sa mère sont tous deux de nationalité afghane et résident légalement sur le sol français, selon le magistrat. Matisse et le suspect “se connaissaient et s’étaient insultés avant” la rixe mortelle survenue samedi en fin d’après-midi près du quartier Saint-Denis, à Châteauroux, une paisible commune de quelque 4 000 habitants, selon le magistrat.

« Pris de colère »

Selon le suspect, lors de cet affrontement, Matisse l’aurait frappé. « Pris de colère », le suspect serait rentré chez lui pour prendre « une lame de couteau » et aurait attaqué « plusieurs coups de couteau sur la victime avant de prendre la fuite »selon la même Source.

Plusieurs blessures « perforantes »

La victime est décédée des suites de « plusieurs blessures perforantes », dont une « a touché directement le cœur », a-t-elle précisé. “La mère du mineur, qui le suivait, a à son tour giflé la victime”, a précisé Mme Visiedo.

Il venait d’être mis en examen pour vol avec violence en réunion

Le suspect, qui n’avait aucune condamnation à son casier judiciaire, venait pourtant d’être mis en examen le 22 avril pour « vol avec violence en réunion » par le juge d’instruction de Châteauroux. Il a été placé sous contrôle judiciaire dans le cadre de cette procédure.

Appel au calme, sans motif religieux

La rixe n’a “rien à voir avec l’islamisme, elle n’a aucun caractère religieux”, a assuré une Source proche de l’enquête interrogée par l’AFP. Le fait que le mineur soit de nationalité afghane a néanmoins conduit plusieurs personnalités de droite et d’extrême droite à dénoncer la « politique migratoire » du gouvernement.

Au micro de RTL, le père de Matisse, Christophe Marchais, a prévenu : « Ne mélangeons pas tout. Attention à tous les partis de droite ou d’ailleurs qui s’approprient ce genre de choses. Le préfet de l’Indre, Thibault Lanxade, a appelé « chacun au calme et à la dignité », selon un communiqué de la préfecture, précisant que « la police de Châteauroux reste largement déployée ». […] pour assurer le calme.

« Ultraviolence » des jeunes

Le quartier Saint-Denis est « un quartier résidentiel classique », qui n’est pas « classé en priorité politique », a souligné le maire Gil Avérous. Lundi, des habitants et des proches ont déposé des roses blanches à l’angle de la rue où Matisse a été pris en charge par les secours, ainsi que devant le restaurant du père de la victime, a constaté un correspondant de l’AFP. “C’est sympa, ça nous montre que beaucoup de gens nous soutiennent et aiment “Matou”, Matisse”, souffle son père.

Pour moi, c’est une preuve de la sauvagerie, de l’ultra-violence que connaît notre société auprès des mineurs.

Le maire de Châteauroux s’est ému du fait que le suspect mineur ait été interpellé « à deux reprises » ces dernières semaines. “Et quelques jours plus tard, le même jeune homme s’est retrouvé dans la rue avec un couteau”, a-t-il déclaré à la presse. « Les deux protagonistes, auteur et victime, sont âgés de 15 ans. C’est pour moi la preuve de la sauvagerie, de l’ultraviolence que connaît notre société auprès des mineurs”, a déclaré M. Avérous. La mort de Matisse survient après plusieurs incidents de violences entre jeunes, comme le passage à tabac mortel à Viry-Châtillon de Shemseddine, 15 ans, près de son collège. Après avoir appelé à une « mobilisation générale », le Premier ministre Gabriel Attal a entamé lundi ses consultations avec les formations politiques autour de ses propositions destinées à endiguer les violences d’une partie de la jeunesse.

 
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