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“le recrutement de l’AESH ne répond pas aux besoins des élèves en situation de handicap”, dénoncent les professeurs du lycée Toulouse Lautrec

“le recrutement de l’AESH ne répond pas aux besoins des élèves en situation de handicap”, dénoncent les professeurs du lycée Toulouse Lautrec
“le recrutement de l’AESH ne répond pas aux besoins des élèves en situation de handicap”, dénoncent les professeurs du lycée Toulouse Lautrec

l’essentiel
En marge de la grève du 1er octobre, les enseignants et les associations de parents du lycée Toulouse Lautrec de Toulouse se sont mobilisés ce mardi matin pour réclamer le recrutement d’intervenantes d’accompagnement des élèves en situation de handicap (AESH) qui répondent aux besoins.

Au lycée Toulouse Lautrec de Toulouse (Barrière de Paris), qui accueille près de 1.600 élèves, douze d’entre eux font l’objet d’une notification de la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH) reconnaissant leur handicap. Neuf de ces notifications concernent des accompagnements mutualisés, trois sont individuels, mais le nombre d’intervenantes d’accompagnement des étudiants en situation de handicap (AESH) n’est pas suffisant. Seuls trois lycéens, dont la prise en charge est individuelle (sur toute la durée scolaire), sont actuellement suivis.

«Cette gestion est inacceptable»

Mardi 1er octobre, pour dénoncer le recrutement insuffisant de l’AESH dans ce lycée toulousain, des enseignants et des fédérations de parents d’élèves (FCPE et PEEP) ont manifesté devant l’établissement. « Le recrutement de l’AESH n’est pas à la hauteur du nombre d’élèves à prendre en charge », expliquent les personnels du lycée Toulouse Lautrec. Cette situation est aggravée par la politique de non-remplacement des enseignants en arrêt maladie. Résultat : plusieurs étudiants sont ainsi privés du soutien qui leur est dû. Cette gestion comptable de l’AESH par le rectorat et le Pial (Centre d’appui localisé inclusif) est inacceptable.

« Nous n’avons plus de temps pour les autres étudiants. »

Pour l’AESH actuellement en poste, rien n’est simple au quotidien. C’est le cas de Karine, AESH depuis sept ans, qui décrit des conditions de travail difficiles et un manque de reconnaissance. « Il y a une grave pénurie d’AESH dans ce lycée », déplore-t-elle. « Nous sommes quatre, mais une est en arrêt maladie depuis un an et n’a pas été remplacée, même si ses heures sont comptées comme disponibles, ce qui nous empêche d’avoir une collègue de plus, nous sommes trois à nous occuper de trois personnes. étudiants individuellement, il ne nous reste pratiquement plus de temps pour les étudiants qui ont une notification partagée.

« Cela fait plusieurs années que nous sollicitons des postes d’AESH, mais cette année la situation est vraiment critique », confie l’enseignante Agnès Akielewiez (Snes-FSU 31). Lorsqu’une personne est en arrêt maladie, elle n’est jamais remplacée. On nous dit qu’il y a des postes offerts mais qu’il n’y a pas assez de candidats. Nous ne sommes pas très surpris, compte tenu des conditions de travail des AESH et de leur rémunération. Karine, qui embauche 32 heures par semaine, gagne près du smic, mais les autres AESH gagnent moins de 1 000 euros par mois en travaillant 24 heures par semaine.

 
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