Cinq choses que vous devez savoir sur le paludisme

Cinq choses que vous devez savoir sur le paludisme
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Cinq choses à savoir sur une infection causée par un minuscule parasite transmis par les piqûres de moustiques, qui provoque de la fièvre, des maux de tête et des frissons jusqu’à devenir une maladie grave, potentiellement mortelle si elle n’est pas traitée.

1 Près de 250 millions de cas

L’OMS estime que 249 millions de personnes seront touchées par le paludisme en 2022, soit une augmentation de 2 % par rapport à l’année précédente (244 millions). Cette progression est due à une explosion des cas en Pakistan après des « inondations catastrophiques » et une expansion de la maladie en Éthiopie, Ouganda et Papouasie-Nouvelle-Guinée. LE Nigeriale pays le plus peuplé d’Afrique, est celui qui a enregistré le plus grand nombre de cas au monde en 2022 avec 66 millions, devant le République Démocratique du Congo (RDC) avec 30 millions de cas. Les nourrissons, les jeunes enfants, les femmes enceintes et les personnes vivant avec le VIH sont les plus susceptibles de développer une forme grave de la maladie.

2 Surtout en Afrique

La grande majorité des cas (94 %) et des décès (95 %) surviennent en Afrique, qui continue de « supporter une part disproportionnée du fardeau mondial du paludisme », déplore l’OMS. La moitié de tous les décès dus au paludisme sont concentrés dans quatre pays africains : le Nigeria (31,1 %), la RDC (11,6 %), le Niger (5,6 %) et la Tanzanie (4,4 %). .

Les victimes les plus nombreuses sont enfants de moins de 5 ans : en Afrique cette catégorie représente 78% des décès.

Cependant, à l’échelle mondiale, la mortalité infantile due au paludisme tend à diminuer, avec une baisse de plus de 50 % des décès annuels chez les enfants de moins de 5 ans depuis 2000.

3 Menace du changement climatique

Le dérèglement climatique avec ses inondations et ses canicules a un « effet direct » sur la transmission et l’impact de la maladie, souligne l’OMS. « Le changement climatique constitue une menace importante pour les progrès contre le paludisme, notamment dans les régions vulnérables », prévient son leader Tedros Adhanom Ghebreyesus.

4 résistances « inquiétantes »

Les traitements recommandés contre le paludisme sont les traitements à base d’artémisinine. Mais des cas « inquiétants » de résistance à ces médicaments sont apparus, en Asie du Sud-Est puis en Afrique.

Cette situation a conduit l’OMS à mettre en place, fin 2022, un nouvelle stratégie pour contrer ce problème émergent en Afrique.

Sur le même continent, l’apparition d’un nouveau moustique, venu d’Asie et de la péninsule arabique, Anopheles stephensi, est une autre Source d’inquiétude. L’insecte, désormais présent dans toute la Corne de l’Afrique ainsi qu’au Nigeria et au Ghana, s’est révélé résistant à un certain nombre d’insecticides.

5 Vaccination à grande échelle

Le Cameroun puis le Burkina Faso ont lancé les premières campagnes de vaccination systématique contre le paludisme en janvier et février 2024, avec le vaccin RTS, S du groupe pharmaceutique britannique GSK. Un deuxième vaccin, le R21, fabriqué par le Serum Institute of India (SII) et moins cher, commencera à être distribué en Afrique en mai. Ces deux sérums sont recommandés par l’OMS pour les jeunes enfants dans les régions où la maladie est endémique.

Ces deux vaccins permettront de mieux contrôler la maladie et « de sauver des centaines de milliers de jeunes vies en Afrique », selon le Dr Matshidiso Moeti, directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique.

 
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