EN DIRECT – Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, est l’invité de Darius Rochebin sur LCI

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Le ministre de l’Économie est l’invité de Darius Rochebin ce dimanche à 18 heures

A la veille de présenter aux députés ses prévisions pour un retour du déficit sous la barre des 3% en 2027, Bruno Le Maire reviendra notamment sur le verdict de Moody’s et Fitch, qui ont décidé de maintenir la note de la .

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Déficit public : la France dans le rouge

Un emploi du temps chargé pour Bruno Le Maire. Le ministre de l’Economie s’apprête ce lundi à défendre le Programme de stabilité (« PSTAB ») devant les députés, en présentant ses prévisions d’un retour du déficit public en dessous de 3% pour 2027.

Vendredi, le ministre de l’Économie « pris note » de la décision de Fitch et Moody’s, deux des plus grandes agences de notation internationales, qui ont décidé de laisser inchangées leurs notes pour la France. “Cette décision doit nous inviter à redoubler de détermination pour assainir nos finances publiques et répondre à l’objectif fixé par le président de la République : être sous la barre des 3% (du PIB, NDLR) de déficit en 2027”, a ajouté le locataire de Bercy.

Leur avis sur la solidité de la dette française a été particulièrement surveillé après une série de mauvaises nouvelles concernant les finances publiques depuis février, notamment un déficit plus important qu’estimé.

Fitch, qui avait abaissé l’an dernier la note de la France à « AA- » avec une perspective stable, a réaffirmé cette note, ce qui signifie que le risque de défaut est très faible. Elle avait prévenu au début du mois qu’elle n’entendait pas en changer. Moody’s, de son côté, n’a pas « réaffirmé » à proprement parler sa note de Aa2, avec une perspective stable, un cran au-dessus de celle de Fitch, mais ne l’a pas non plus modifiée.

Le déficit public de la France a fortement diminué à 5,5% du PIB en 2023 au lieu des 4,9% espérés, principalement en raison de recettes inférieures aux prévisions, et avec 110,6% du PIB de dette, elle a le troisième taux d’endettement le plus élevé de l’UE après la Grèce. et l’Italie. Depuis février, le gouvernement a dû annoncer en urgence deux paquets d’efforts budgétaires de 10 milliards d’euros chacun.

La dette française a toujours une économie « vaste et diversifiée »

« Nous maintiendrons notre stratégie basée sur la croissance et le plein emploi, les réformes structurelles et la réduction des dépenses publiques »a toutefois assuré le ministre après le verdict des deux agences.

Dans leurs communiqués respectifs, il est clair que ni Fitch ni Moody’s ne pensent que le déficit reviendra en dessous de 3% en 2027, ce qui est une exigence de Bruxelles. Pour Moody’s, les perspectives pourraient toutefois s’améliorer si le gouvernement « réussit à avoir et à mettre en œuvre des mesures » permettant une réduction significative de la dette. Mais les perspectives et la notation elle-même pourraient à l’inverse se dégrader à l’avenir si la situation de la dette se dégradait davantage en France que parmi ses « pairs ».

Fitch observe que la notation de la France est justifiée à la fois par un contexte économique « vaste et diversifié »établissements « solide et efficace » Et « une stabilité reconnue ». Mais d’un autre côté, cette note est fragilisée par les finances publiques et notamment le niveau élevé d’endettement.

Les notations attribuées par les deux agences classent toujours la dette française parmi celles de « haute qualité ». La France a perdu son triple A en 2012, ce qui en fait la dette souveraine la plus sûre, comme celle de l’Allemagne actuellement.

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Le gouvernement devra encore affronter le 31 mai la notation de l’agence la plus surveillée, S&P, qui la place sur la même ligne que Moody’s, à AA, mais avec une perspective négative, c’est-à-dire qu’il a prévenu que la notation pourrait baisser à moyen terme.

Bruno Le Maire devra défendre le Programme de stabilité (« PSTAB ») et les prévisions qu’il contient pour un retour du déficit public en dessous de 3 % en 2027, devant les députés lundi, puis devant les sénateurs mardi.

Les oppositions sont restées discrètes vendredi soir. Le rapporteur général du budget à l’Assemblée nationale, Jean-René Cazeneuve (Renaissance), a au contraire immédiatement souligné que le maintien des notes était « un signal positif qui valide notre politique de réduction des déficits et les décisions prises en début d’année dès que le ralentissement de la croissance s’est confirmé ».


La rédaction de TF1info

 
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