Journée de sensibilisation à l’importance des examens médicaux en matière de sécurité routière

Journée de sensibilisation à l’importance des examens médicaux en matière de sécurité routière
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Samedi 27 avril 2024 à 16h40

Rabat – Une journée de sensibilisation du corps médical sur l’importance de l’examen médical obligatoire du permis de conduire pour la sécurité routière a été organisée samedi à Rabat, à l’occasion de la célébration de la journée nationale de la sécurité routière.

Placée sous le thème « la sécurité routière à travers la bonne pratique de l’examen médical du permis de conduire », cette journée, organisée à l’initiative de l’Agence Nationale de la Sécurité Routière (NARSA) en partenariat avec le Conseil National de la Sécurité Routière l’Ordre des Médecins ( CNOM) et l’Association marocaine des médecins agréés pour certifier l’aptitude médicale au permis de conduire (ASMAMAP), visant à sensibiliser à l’intérêt du dépistage des affections ou complications affectant les capacités de conduite ainsi que les conditions de conduite en cas d’incapacité médicale. .

Par ailleurs, il s’agissait de mettre en avant l’importance de la formation et du contrôle par des médecins agréés pour atteindre les objectifs de la stratégie nationale de sécurité routière, visant à mieux prévenir les accidents de la route.

S’exprimant à cette occasion, le directeur général de la NARSA, Benacer Boulaajoul, a souligné que l’examen médical obligatoire du permis de conduire dans sa dimension de sécurité constitue une action préventive essentielle visant à empêcher les conducteurs malades ou handicapés incompatibles avec la conduite de conduire de pouvoir voyager sur le routes.

M. Boulaajoul a indiqué que chaque candidat au permis de conduire doit disposer d’un certificat d’aptitude médicale à conduire délivré par un médecin agréé. Pour les conducteurs professionnels (chauffeurs de taxi, de bus ou de camion…), cette attestation doit impérativement être renouvelée tous les deux ans et tous les ans pour les personnes de plus de 65 ans.

Il a également précisé que la NARSA est en train de développer une plateforme numérique à destination des personnes souhaitant obtenir un permis de conduire ou le renouveler, leur permettant de s’inscrire en ligne à la visite médicale obligatoire pour l’examen d’aptitude à la conduite. Ainsi, le médecin agréé retrouvera une version numérique du dossier du candidat. Le diagnostic et la décision seront automatiquement affichés sur le site Internet de la NARSA, précisant que les candidats inaptes ne pourront en aucun cas modifier cette décision avec un autre médecin, agréé ou non.

De son côté, la présidente de l’ASAMAMAP, Dr Dounia Kissi, a souligné que pour devenir médecin agréé en condition physique, le médecin doit bénéficier d’une formation dans ce domaine. Il doit connaître la liste des maladies qui rendent les individus inaptes à conduire, a-t-elle ajouté, notant que l’examen d’aptitude physique générale n’inclut pas seulement l’aptitude visuelle ou le handicap, mais inclut plusieurs pathologies parfois invisibles comme l’épilepsie ou certains troubles cardiovasculaires.

Par ailleurs, quelle que soit la catégorie de maladie, le permis de conduire ne doit ni être délivré, ni prolongé, ni renouvelé à une personne atteinte d’une maladie et cette décision est laissée à l’appréciation du médecin ou de la commission de santé. appeler après avis d’un médecin spécialiste, a-t-elle ajouté.

Mme Kissi a en outre indiqué que l’acuité visuelle reste l’examen fondamental et doit être effectué de manière stricte. A cet effet, il est préférable que le médecin surveille le candidat lors de l’examen de la vue, d’utiliser un cache-œil et non la main du patient, tout en respectant la distance, l’éclairage de lecture selon l’examen utilisé, afin d’éviter toute tentative à la fraude.

Elle a expliqué, par ailleurs, que tous les handicaps ne sont pas considérés et traités de la même manière et que l’évaluation des incapacités physiques repose sur les conclusions du médecin agréé qui décide si cette incapacité risque d’empêcher une manœuvre efficace et rapide. et de gêner le maniement des commandes en toutes circonstances, précisant que l’embrayage automatique ou le changement de vitesse, la bille posée sur le volant, le frein secondaire et l’inversion de l’accélérateur, lorsqu’ils sont nécessaires en cas d’invalidité sont pris en compte à titre d’adaptations et autoriser l’octroi d’un permis F avec mention d’adaptation du véhicule.

Au cours de cette journée qui a réuni des experts de plusieurs villes du Royaume, les différents acteurs de la sécurité routière ont formulé des recommandations visant à minimiser les risques d’erreur, de tentative de fraude et à prévenir la circulation sur les routes. les personnes malades ou handicapées incompatibles avec la conduite automobile.

D’autres recommandations portaient sur l’importance de former un maximum de médecins d’ici 2028, pour que chaque visite puisse durer plus de 20 minutes, ainsi que sur l’organisation de caravanes mobiles de sensibilisation dans les villages. du Royaume.

 
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