Tensions Israël-Hezbollah, discussions pour une trêve à

Tensions Israël-Hezbollah, discussions pour une trêve à
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L’armée israélienne a signalé deux tirs de missile antichar ayant touché le nord d’Israël du Liban dans la nuit et a déclaré qu’il visait le “les sources de ces frappes” avec des tirs d’artillerie.

Des avions militaires ont frappé “Infrastructure” de Hezbollah dans le secteur de Kfarchouba, a indiqué l’armée israélienne dans un bref communiqué.

De son côté, le Hezbollah libanais, mouvement soutenu par l’Iran et allié du Hamas palestiniena revendiqué la responsabilité de la fusillade dans un communiqué “touche” Forces israéliennes à la frontière.

L’armée israélienne a annoncé mercredi qu’elle menait une opération « action offensive » au sud du Liban, d’où le Hezbollah mène des attaques contre l’armée israélienne qui frappe des positions du mouvement chiite allié au Hamas palestinien.

Le Hamas et Israël sont engagés depuis plus de six mois dans une guerre dans la bande de où l’armée israélienne se prépare à une opération terrestre à Rafah, “dernier” bastion du mouvement islamiste situé au sud du territoire.

Détruire ou libérer

De nombreuses capitales et organisations humanitaires craignent, en cas d’offensive, un bain de sang dans cette ville du sud de la bande de Gaza limitrophe de l’Egypte. refuge pour près d’un million et demi de Palestiniens.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu estime qu’une offensive sur Rafah est nécessaire pour “surpasser” Hamas et libre le plus une centaine d’otages toujours détenus à Gaza.

Le porte-parole du gouvernement israélien, David Mencer, a annoncé jeudi que le cabinet de guerre s’était réuni “pour discuter des moyens de détruire les derniers bataillons du Hamas.”

Mais selon les médias israéliens, le cabinet a discuté d’un nouveau projet de trêve associée à une libération d’otages, avant une visite prévue vendredi d’une délégation égyptienne, pays médiateur comme le Qatar et les Etats-Unis.

Selon le site Walla, qui cite un haut responsable israélien sans le nommer, les discussions portent plus spécifiquement sur une proposition de libération initiale de 20 otages considérés comme cas “humanitaire”.

Un responsable politique du Hamas, Ghazi Hamad, a pour sa part assuré à l’AFP depuis le Qatar qu’un assaut sur Rafah ne permettrait pas à Israël d’obtenir “Ce qu’il veut”, Soit à partir de« éliminer le Hamas ou se rétablir » les otages.

Un « accord maintenant »

Jeudi, les proches des otages à nouveau manifesté à Tel-Avivfaire pression sur le gouvernement pour obtenir leur libération.

Certains avaient les mains liées et tachées de rouge, la bouche recouverte d’un pansement marqué du chiffre « 202 », le nombre de jours écoulés depuis le 7 octobre, ou portaient une pancarte avec la mention « Un accord d’otages maintenant ».

Le Hamas a publié mercredi une vidéo de l’otage Hersh Goldberg-Polin, une décision considérée par la presse locale comme visant, entre autres, à pression sur Israël dans les négociations.

S’exprimant probablement sous la contrainte, cet Israélo-Américain de 23 ans accuse dans cette vidéo M. Netanyahu et les membres de son gouvernement d’avoir “abandonné” les otages.

Les dirigeants de 18 pays, dont les États-Unis, la , le Royaume- et le Brésil, ont appelé jeudi le Hamas à « la libération immédiate de tous les otages ». « L’accord sur la table pour libérer les otages permettrait immédiat et prolongé à Gaza »le texte continue.

La guerre a été déclenchée le 7 octobre par une attaque sans précédent depuis Gaza contre Israël par des commandos du Hamas, qui a abouti à la décès de 1 170 personnesprincipalement des civils, selon un rapport de l’AFP basé sur des données officielles israéliennes.

Plus de 250 personnes ont été kidnappées et 129 restent captives à Gaza, dont 34 sont mortes selon les autorités israéliennes.

En représailles, Israël a promis de détruire le Hamas et a lancé une opération militaire à Gaza qui a jusqu’à présent 34 305 mortspour la plupart des civils, selon le ministère de la Santé du mouvement islamiste.

“C’est allé trop loin”

Dans la nuit de jeudi à vendredi, des témoins ont fait état de bombardements à Gaza, notamment dans le secteur de Rafah où des survivants ont tenté jeudi de récupérer des objets dans les décombres après les frappes.

« Assez de destruction, assez de guerre. Assez de sang versé d’enfants, de femmes, de personnes âgées et de civils non armés (…) c’est allé trop loin (…) Laissons le peuple vivre”» a lancé l’un d’eux, Samir Daban, parmi les décombres.

Alors que les 2,4 millions d’habitants du territoire assiégé font face à un catastrophe humanitaireles États-Unis ont commencé à construire un port et une jetée temporaires face à la côte de Gaza, qui permettront aux navires militaires ou civils de déposer leurs cargaisons d’aide.

Washington a annoncé début mars la construction de ce port artificiel confronté aux difficultés d’acheminement terrestre de l’aide internationale depuis l’Egypte, en raison des contrôles très stricts imposés par Israël.

Ces évolutions surviennent au moment où aux États-Unis, un mouvement de protestation contre la guerre à Gaza se généralise.

De Los Angeles à Atlanta, d’Austin à Boston, le mouvement des étudiants américains pro-palestiniens s’accroît d’heure en heure après avoir quitté l’Université Columbia de New York il y a plus d’une semaine.

 
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