Près de Lyon, le maire de Mions assure que « l’antisémitisme n’a rien à voir » avec sa démission

Près de Lyon, le maire de Mions assure que « l’antisémitisme n’a rien à voir » avec sa démission
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Après dix ans de mandat, le maire de Mions a décidé de rendre son écharpe, pointant du doigt les « charges administratives » et les coupes dans les financements de l’État.

Le Figaro Lyon

Claude Cohen, le maire de Mions, ville de 13 000 habitants située au nord de Lyon, a annoncé samedi dernier sur Facebook sa démission après deux mandats. Le conseiller avait avancé plusieurs raisons pour expliquer sa décision, notamment « des charges administratives » Et « des propos antisémites permanents » qu’il a subi dans l’exercice de ses fonctions.

Mercredi, l’élu Les Républicains est revenu sur ses propos dans une interview accordée à Journal du dimanche assurer que « L’antisémitisme n’a rien à voir avec [sa] démission”. « Certains de mes propos ont été déformés par les médias. Aujourd’hui, une quarantaine de maires démissionnent chaque mois et 72 % des maires ne souhaitent pas se représenter en 2026 en raison des lourdeurs administratives. Je fais partie de ces maires »a ajouté Claude Cohen.

Sanctionné par la préfecture

Le week-end dernier, ce dernier a expliqué à l’AFP que “L’antisémitisme n’était pas la raison principale” de sa décision de jeter l’éponge. « La première raison de ma démission est la charge administrative, les réductions des dotations de l’État et son manque de soutien. Ensuite, depuis que la métropole de Lyon est passée sous l’égide écologiste, je n’ai pratiquement plus d’aides (…) Lors du mandat précédent, à l’époque de Gérard Collomb, nous avions obtenu plus de 15 millions d’euros d’aides»il a déclaré au JDD.

La récente sanction de la préfecture contre sa commune pour non-respect de la loi SRU sur le logement social a fini par décider Claude Cohen à renoncer à son écharpe. « J’ai fait de mon mieux et je n’ai pas refusé un seul permis de construire depuis 10 ans. Mais la préfecture manque de Mions. (…) J’ai écrit à Madame la Préfète en argumentant. Elle n’a pas répondu. La lourdeur de ces procédures fait qu’aujourd’hui, j’abandonne.conclut-il.

Quant à la suite, c’est Mickaël Paccaud, son adjoint à la sécurité qui pourrait prendre le relais. Un jeune élu, pompier dans la vie civile, récemment mis en avant par Laurent Wauquiez au conseil régional Auvergne-Rhône-Alpes lors du pilotage de l’expérimentation sur la tenue uniforme dans les lycées.

 
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