« L’hypothèse d’une victoire de Donald Trump et sa gestion de l’Ukraine pourraient s’avérer être un puissant facteur de division de l’Europe » – .

« L’hypothèse d’une victoire de Donald Trump et sa gestion de l’Ukraine pourraient s’avérer être un puissant facteur de division de l’Europe » – .
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CONTREC’est, comme prévu, Viktor Orban qui a ouvert le défilé à Mar-a-Lago le 8 mars, premier dirigeant européen à saluer le candidat Donald Trump dans sa résidence de Floride, anticipant une éventuelle victoire de l’ancien président républicain le 5 novembre. élection. Le Premier ministre hongrois n’a pas été déçu du voyage : Donald Trump l’a proposé “grand leader de l’Europe, cet homme fort”une vraie fête et une pluie de compliments.

Deux autres hommes politiques ont depuis traversé l’Atlantique pour rencontrer l’adversaire du président Joe Biden : David Cameron, le chef de la diplomatie britannique, puis le président polonais, Andrzej Duda, qui a dîné avec lui à New York. La démarche du Britannique était clairement affichée – plaider en faveur du déblocage de l’aide à l’Ukraine auprès du Congrès – et il en avait informé la Maison Blanche ; celle du Polonais, en revanche, est plus ambiguë. Même s’il est favorable à l’aide à l’Ukraine, Andrzej Duda, issu du parti nationaliste de droite Droit et Justice (PiS) et qui doit coexister avec le Premier ministre pro-européen Donald Tusk, n’a pas caché sa sympathie pour Donald Trump lorsqu’il occupait le Bureau Ovale, au point de l’inviter à implanter une base américaine en Pologne qu’il aurait baptisée « Fort Trump ».

Le prochain visiteur européen n’a pas encore été annoncé, mais le véritable trafic transatlantique à surveiller sera celui qui ne manquera pas de s’intensifier si d’aventure Donald Trump est élu le 5 novembre. Cette hypothèse, qui a semé la panique dans certaines chancelleries depuis qu’elle est devenue réaliste, pourrait s’avérer être un puissant facteur de division de l’Europe.

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Le premier dirigeant étranger à venir saluer le président élu viendra-t-il d’outre-Pacifique, comme ce fut le cas en 2016 ? Cette année-là, le Premier ministre conservateur japonais Shinzo Abe n’avait même pas attendu dix jours après l’élection pour venir s’entretenir avec le président élu à la Trump Tower de New York le 17 novembre, et ce, ce n’était pas seulement pour parler de golf, de leur passion commune. L’actuel Premier ministre, Fumio Kishida, vient d’effectuer une visite très remarquée à Joe Biden et au Congrès et s’est abstenu du détour par Mar-a-Lago ; mais qui a dit que la détermination à contrer la menace chinoise dans l’Indo-Pacifique ne l’amènerait pas également à Canossa, si Trump redevient président ?

Un exercice douloureux

Pour les Européens, le dilemme serait encore plus déchirant. Viktor Orban a peut-être déjà son billet en poche pour la cérémonie d’investiture, mais d’autres voudront sans doute observer une petite période de décence.

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