Barcelone-PSG. Si vous deviez miser votre fortune sur le club qualifié ce mardi 16 avril, que feriez-vous ? Oui, j’avoue… j’ai une petite lumière triste dans le coeur. Comme si je ressentais au plus profond de moi cette malédiction qui s’abat sur Paris dès que le niveau amène le club vers les sommets.
Tout d’abord, il convient de noter que Paris est la seule grande capitale européenne à ne compter qu’un seul grand club. Et pourquoi ? Il y a plusieurs raisons à cette bizarrerie. Ah Paris, Paris… Une ville tellement attractive qu’il est bien difficile pour les joueurs de résister à ses multiples tentations. Je peux vous en parler, lorsque j’étais président du groupe Canal, nous avions au PSG l’un des plus grands génies de l’histoire du football : Ronaldinho et ses pieds de magicien. Oui, mais souvent couché à 4 heures du matin, il lui arrivait de bâiller pendant l’entraînement.
Mais surtout! LLa France n’est PAS un pays de sport. Quand elle gagne, c’est comme un miracle. Nous en produisons des tonnes, puis cela tombe à plat. Pourquoi le sport est-il si mal traité à l’école ? Pourquoi les Jeux Olympiques sont-ils devenus une telle affaire commerciale et organisationnelle ? On entend à peine parler de nos champions qualifiés, même si Teddy Riner est l’arbre qui cache la forêt.
En Angleterre, le football est un pain quotidien et une pinte hebdomadaire. En Espagne et en Italie, le football est une religion, les stades sont de véritables sanctuaires. En Allemagne, le football est une affaire sérieuse et le sérieux a un sens là-bas.
La France n’a pas cette culturela reconnaissance de toute une région pour son club n’existe pas vraiment, Marseille à part… Et d’ailleurs Marseille reste notre seul club à avoir remporté la plus prestigieuse Coupe d’Europe. C’est pour ça que je suis pessimiste ! Allez Paris, ce soir, fais-moi mentir ! Prouve moi le contraire! Vous leur marquez 5 buts et vous accédez à la demi-finale. Allez, je vais commander mes pizzas. Ce soir, il y aura de l’ambiance à la maison.
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