une marque de sous-vêtements féminins 100% Yvelines – .

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Par Julie Eslan
Publié le

15 avril 24 à 6h15

Des slips pour femmes ? L’Yvelinoise Naïs Hiblot (23 ans) en a fait son crédo. «J’ai réalisé que je détestais porter des sous-vêtements ordinaires la nuit. je n’ai pas jamais été à l’aise. »

C’est à partir de ce constat et de son expérience personnelle que la jeune femme a ressenti le besoin de créer sous-vêtements adaptés pour femme, confortable et surtout jolie.

Narcisse : une marque, un état d’esprit

En observant les sous-vêtements parachutistes de son compagnon, puis en les essayant, la habitante de Conflans-Sainte-Honorine s’est vite rendu compte qu’elle s’y sentait bien. Mais deux obstacles l’empêchaient de les porter régulièrement : l’absence de culotte – indispensable au confort intime ou pour poser une serviette hygiénique – et, surtout, laesthétisme.

« Je me suis dit : ‘Pourquoi ne pas créer une marque de slips qui pourraient convenir aux femmes, dans lesquels elles sont à l’aise et belles ?’ »

Naïs Hiblot, créatrice de la marque Narcisse

De la taille XS à XL

Ainsi, l’idée de Narcisse est née. Cette marque, disponible très prochainement, propose également des coupes de sous-vêtements de type shorty ainsi que des petits accessoires (chouchous, bandeaux…). Pour l’instant, le première collection se compose de quatre slips, deux shorties et d’accessoires assortis. Tous les boxers et shorties sont disponibles des tailles XS à XL.

Le site Web comprend également un espace blog dans lequel seront postés des articles en lien avec l’univers de la marque : mode éco-responsable, confiance en soi, santé des femmes, etc.

Une marque éco-responsable et inclusive

« Narcisse est avant tout une marque éco-responsable », insiste Naïs Hiblot. La jeune couturière fait tout elle-même, à la maison. LE tissus utilisés sont soit bio et labellisés Oeko-Tex (qui garantit l’absence de produits toxiques pour le corps et l’environnement, NDLR), soit issus de surstocks de plus grandes marques destinés à être jetés, soit issus de matières premières récupérées par la créatrice en elle. entourage.

Tout est fabriqué en France et le plus localement possible. Cela permet à Naïs Hiblot, par la même occasion, de disposer de tissus de grande qualité à moindre coût. Tout va bien pour elle et donc pour ses clients.

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Améliorer la livraison

“Une de mes premières missions quotidiennes est de chercher des solutions pour rendre ma marque toujours plus écologique”, souligne la créatrice, qui réfléchit déjà à changer son mode de livraison, pour l’instant relativement standard. L’engagement est de recevoir votre colis sous quatorze jours.

« J’aimerais à terme créer un point de collecte pour les Conflanais et les habitants de la région. Je ne suis pas contre la remise en main propre, qui me permettrait, en même temps, de rencontrer mes clients. »

Naïs Hiblot, créatrice de la marque Narcisse

“Il est temps que les femmes se retrouvent belles”

Le nom de la marque, Narcisse, est très symbolique. D’abord parce que c’est le prénom de son défunt grand-père. «C’était quelqu’un d’exceptionnel», raconte Naïs Hiblot. Il inspirait confiance, il se trouvait beau et c’est comme ça. »

L’histoire de Narcisse dans la mythologie grecquetombé amoureux de son propre reflet, s’intègre également parfaitement à l’univers de la marque.

« Enfilez du Narcisse et regardez votre reflet. Il est temps pour les femmes de se retrouver belles. On peut être un peu narcissique et se dire chaque jour qu’on est jolie. »

Naïs Hiblot, créatrice de la marque Narcisse

Collections très limitées

Une fois les patrons des créations réalisés et le tissu récupéré, place à la production pour Naïs Hiblot. Aucune préparation n’est lancée sans commande préalable. Donc, les collections seront limitéesmais sera renouvelé régulièrement.

« Je n’offrirais jamais une grande quantité. Pour moi, c’est vraiment important, car non seulement cela limite le gaspillage, mais cela renforce aussi cette idée de rareté. »

« Vous ne trouverez pas les mêmes produits dans toutes les armoires. »

Naïs Hiblot, créatrice de la marque Narcisse

« Soutenir les petits créateurs »

Le caleçon est vendu à 68 €, le shorty à 56 €, tandis que le prix des accessoires varie entre 6 € et 16 €. ” Le prix peut faire peur, prévient Naïs Hiblot. Mais je suis la seule à travailler, mes tissus sont de qualité et respectent l’environnement. »

Pour la Conflanaise, c’est aussi une manière de soutenir les petits créateurs qui cherchent à se démarquer. éthique en faisant de la qualité. «C’est un prix sincère», juge-t-elle.

Les difficultés de l’entrepreneuriat

Naïs Hiblot a eu l’idée de Narcisse depuis plus d’un an. Elle a mis à profit son master en communication et ses deux années en journalisme et les a mélangées avec ses premières amours : couture.

Elle a passé un CAP couture avant de pouvoir réellement lancer les démarches administratives pour créer sa marque. C’était en octobre 2023. Mais entre difficultés administratives, manque d’informations et questionnements, il a fallu attendre six mois avant son site web est opérationnel. Cela n’a pas toujours été pris au sérieux.

« Beaucoup de gens autour de moi voient ce projet comme une mode alors que j’ai vraiment l’intention de faire quelque chose de réel. Bien sûr, je suis une jeune femme de 23 ans, mais j’ai envie et je ferai tout pour que ça marche. »

Naïs Hiblot, créatrice de la marque Narcisse

« Il y a plein de choses qui sont désagréables, poursuit la Conflanaise. Mais le fait est que je passe mes journées faire des choses que j’aime. »

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