Haute-Saône. Avec deux nouvelles médailles d’or en France, le karatéka Luron Lorick Nour Mauris n’en finit plus d’étonner

Haute-Saône. Avec deux nouvelles médailles d’or en France, le karatéka Luron Lorick Nour Mauris n’en finit plus d’étonner
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Le jeune homme, dont l’humilité est à la hauteur de son talent, revient de Lille avec deux titres en kata junior. Vainqueur de la Coupe de France et du Championnat de France, il s’est également payé le luxe de remporter une médaille de bronze chez les seniors en se faisant surclasser. Même habitué à ce scénario, le club de karaté de Luron dirigé par Jean-Marc Phommavong peut afficher une légitime fierté de compter un tel champion dans ses rangs.

Instructeur et arbitre jeunesse

Sa mère, qui avait eu raison il y a 10 ans en l’inscrivant au club de la Cité du Sapeur pour « apprendre à se défendre », explique : « ce qu’il vit est extraordinaire. Il s’entraîne tous les jours, le matin avec une préparation physique tonique et l’après-midi à domicile ou à l’escadron de gendarmerie. Et bien sûr au gymnase Brosset avec ses amis du club où il est également moniteur jeunes pousses. Titulaire du diplôme fédéral d’instructeur, il ajoute l’arbitrage. »

“C’est un fils très sérieux”

Mais, compte tenu de ce calendrier très serré, auquel il faut ajouter des voyages en France et à l’étranger comme à La Corogne (Espagne) en mai pour disputer la Youth League, et bientôt en Croatie, comment Lorick mène-t-il ses études ? Sa mère précise : « Il a son 1D de toute l’année qu’il suit à la maison. Il les adapte en fonction de ses entraînements quotidiens. C’est un fils très sérieux qui ne voit pas forcément son avenir professionnel dans le karaté. » S’arrêtant et souriant, sa mère ajoute : « Oh, de grands champions se sont imposés à plus de 30 ans, voire 40 ans… » Elle n’en dira pas plus.

Un club « redouté »

Jean-Marc Phommavong, qui prépare 8 élèves et benjamins à la Coupe de France de Kata qui se déroulera à Ceyrat (Puy-de-Dôme), « espère rapporter de nombreuses médailles, tant ses karatékas sont talentueux. » Il se dit une nouvelle fois heureux et satisfait des performances de Lorick qui « entraîne les licenciés du club dans son sillage. Grâce à lui et à quelques autres, notre club est bien connu. Et redouté ! » Il oublie de dire que le soutien sportif et humain du club qu’il dirige avec ferveur y est aussi pour quelque chose. Et Lorick en est bien conscient.

 
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