Patrick Pelloux prédateur ? La vérité derrière les quintes de toux qui ont perturbé son discours à l’Elysée

Patrick Pelloux prédateur ? La vérité derrière les quintes de toux qui ont perturbé son discours à l’Elysée
Descriptive text here

Les faits remontent au 25 novembre 2017 lorsque Patrick Pelloux s’est rendu à l’Elysée. Le médecin urgentiste était présent à la tribune pour la journée de lutte contre les violences faites aux femmes. « Chaque jour des femmes, quel que soit leur statut social, leur origine, appellent et arrivent aux urgences », a-t-il commencé avant d’être interrompu par des quintes de toux. Mais que s’est-il passé? Une affaire évoquée dans les colonnes de Paris-Match ce jeudi 11 avril. On explique ainsi que, quelques semaines plus tôt, un «Le militant a été alerté des mains errantes du médecin. En arrivant à l’Elysée, elle reçoit un appel téléphonique d’une femme personnellement concernée par les agissements de Pelloux, s’interrogeant sur sa présence sur la liste des invités»nous pouvons lire.

Suite à cet appel, le militant a pris les devants en contactant Sibeth Ndiaye pour l’informer des accusations portées contre l’invité. Elle adresse également un message à Marlène Schiappa, organisatrice de cette tribune. « Et Pelloux monte toujours sur scène. La situation étant insupportable pour moi, j’ai voulu marquer ma désapprobation », est-il alors précisé. Pour cela, la principale préoccupation était “Je commence à tousser. Qu’il apparaisse comme le champion de ce sujet constitue une stratégie pour devenir intouchable »précise-t-elle avant de faire une comparaison avec Patrick Poivre d’Arvor, également accusé. “Il a écrit dans la préface d’un livre féministe mais aussi le procureur de New York, l’assassin de Weinstein, qui a dû démissionner en raison d’accusations de violences sexuelles”elle dit.

Patrick Pelloux : un discours très remarqué

Sur scène, le média explique que Patrick Pelloux était très mal à l’aise. « Il lit son discours en transpirant abondamment, sans regarder son auditoire », nous pouvons lire. Dans la salle, Nicolas Hulot est présent et l’observe. Pour rappel, il était ministre de la Transition écologique et il avait été accusé de viol trois mois plus tard. Il y a aussi Agnès Buzyn, ministre de la Santé, qui est présente. “Je me demandais ce qu’il faisait là.”se confie-t-elle avant de poursuivre : « Je ne le savais pas à cause de la cause des femmes. Puis en entendant la salle tousser, j’ai compris qu’il y avait un problème ». Suite au discours, Agnès Buzyn a voulu le savoir. “J’ai appris qu’il était loin d’avoir un comportement exemplaire auprès de la gent féminine, c’est pour cela qu’il a été exfiltré de Saint-Antoine”conclut-elle.

A la fin du discours de Patrick Pelloux, c’est Marlène Schiappa qui a tenu à revenir sur cette quinte de toux. Elle a d’abord fait preuve de beaucoup d’humour, afin d’atténuer le malaise bien présent. « S’il y a des gens qui ont mal à la gorge, il y a des verres d’eau à disposition dans la pièce à côté », a-t-elle commencé, évoquant alors la présence d’Agnès Buzyn dans la salle. “Au pire, le ministre de la Santé pourra vous prescrire quelque chose si ça continue vraiment », conclut-elle. Au moment des faits, Patrick Pelloux répondait à nos questions. Il a d’abord expliqué “ne pas avoir été gêné par ces quintes de toux” et a avoué “ne pas avoir compris ce qui s’est passé”. Le principal concerné affirmait alors avoir été «recherché par l’Elysée»précisant qu’il n’a pas “Je n’ai jamais demandé à venir”.

Patrick Pelloux accusé : le principal concerné nie les faits

C’est en novembre 2020, dans les colonnes de Monde, que Karine Lacombe a pris la parole pour la première fois. Chef des maladies infectieuses à l’hôpital Saint-Antoine, elle a évoqué le comportement de Patrick Pelloux qui, selon ses propos, était très inapproprié. « J’ai été beaucoup protégé par ce chef de service exceptionnel. Mais finalement, rétrospectivement, je me dis que j’ai observé et subi des actes qui seraient aujourd’hui qualifiée d’agression sexuelle : une main entre les cuisses, des attouchements sur les seins, des allusions grivoises. Quand j’y pense…, elle avait glissé. Si elle n’avait jamais voulu le nommer, c’est ce mercredi 10 avril 2024 qu’elle a finalement dévoilé l’identité de l’intéressé.

Tranquille devant cette prise de parole, c’est Patrick Pelloux qui s’est exprimé dans les colonnes de Paris-Match. Ce dernier a nié les faits qui lui sont reprochés. « Ah, Karine Lacombe a publié ça dans un livre ? Mais qu’est-ce qui lui a pris ? Alors là, je suis sur le cul. commença-t-il avant de poursuivre : « Putain, je vais devoir le poursuivre en justice… Peu importe, je n’ai jamais attaqué personne. Jamais !”. Selon le principal concerné, toute cette situation n’était qu’une plaisanterie. “Nous étions trop coquins comme nous l’étions à l’époque, c’est tout. Ce que nous avons dit et ce que nous avons fait est irréalisable aujourd’hui, c’est certain. Mais nous avons bien ri !a-t-il conclu. Patrick Pelloux reste présumé innocent des faits qui lui sont reprochés.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV on fait le point sur la disparition du couple français à Madère
NEXT En route pour voir Casseau