Les forces russes ont mené dans la nuit au moins 10 frappes contre des « infrastructures essentielles » dans la région de Kharkiv, dans le nord-est de l’Ukraine, en état d’alerte aérienne totale, a annoncé jeudi matin le gouverneur local.
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Ukraine : deux ans de guerre
ATTAQUES RUSSES
La Russie a mené dans la nuit une « attaque massive » contre l’Ukraine et ciblé ses infrastructures énergétiques à travers le pays, ont annoncé jeudi matin les autorités ukrainiennes. « L’ennemi attaque à nouveau nos infrastructures énergétiques ! » » a déclaré le ministre ukrainien de l’Énergie, German Galushchenko, sur le réseau social Telegram.
Ces attaques ont visé « des installations de production et des systèmes de transport » dans les régions de Kiev, Kharkiv (nord-est), Zaporizhia (sud) et Lviv (ouest), a-t-il détaillé. Deux centrales thermiques du fournisseur d’énergie ukrainien DTEK ont été attaquées, a rapporté ce matin l’entreprise sur Telegram, sans préciser leur emplacement.
POSITION DES POINTS
- Frappes russes dans la région de Kharkiv. Les forces russes ont mené dans la nuit au moins dix frappes contre des « infrastructures essentielles » dans la région de Kharkiv, au nord-est de l’Ukraine, en pleine alerte aérienne, a annoncé jeudi matin le gouverneur local. “Pour le moment, il n’y a aucune victime”, a rapporté Oleg Synegubov sur le réseau social Telegram.
- Bientôt une conférence de paix. La Suisse a annoncé mercredi qu’elle organisait une conférence “sur la paix” sur l’Ukraine les 15 et 16 juin, mais sans la présence de la Russie, qui y voit un projet des “démocrates américains”. «L’idée d’organiser une conférence de haut niveau pour lancer le processus de paix a reçu un soutien suffisant au niveau international», a assuré le gouvernement suisse dans un communiqué. “C’est une première étape vers un processus de paix durable.”
- Toujours pas d’aide américaine. Le président américain Joe Biden a appelé mercredi la Chambre des représentants à Washington à voter immédiatement le déblocage de milliards de dollars d’aide à l’Ukraine. « La majorité des démocrates et des républicains soutiennent massivement l’Ukraine. Il doit y avoir un vote maintenant », a déclaré le président à la presse alors que le leader de la Chambre, le républicain Mike Johnson, bloque l’examen de ce paquet.
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Sept personnes ont été tuées mercredi 10 avril dans les régions ukrainiennes de Kharkiv (nord-est) et d’Odessa (sud) lors d’attaques nocturnes qui ont touché deux sites énergétiques. Dans la région d’Odessa, quatre personnes sont mortes, dont une fillette de 10 ans, et sept autres ont été blessées, a déclaré le gouverneur Oleg Kiper. « Un homme est dans un état grave, ses membres inférieurs ont été amputés »a-t-il déclaré sur Telegram, affirmant que la région avait été touchée par des missiles balistiques russes.
Quelques heures plus tôt, deux femmes et un enfant avaient perdu la vie dans une frappe russe sur la région de Kharkiv, régulièrement ciblée, selon le ministère de l’Intérieur, qui précise que deux personnes ont également été blessées. Cette frappe a eu lieu sur le village de Lyptsi, situé à une dizaine de kilomètres de la frontière russe, endommageant des magasins, selon les autorités.
En Russie, trois personnes, dont deux enfants, ont été tuées par un drone ukrainien qui a visé une voiture circulant dans un village de la région frontalière de Koursk, a déclaré le gouverneur Roman Starovoit sur Telegram. L’armée russe a également indiqué avoir détruit dans la nuit cinq drones ukrainiens au-dessus de la région frontalière russe de Briansk, déjà visée la veille par des tirs d’artillerie qui ont fait deux morts.
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Les députés ukrainiens ont commencé mercredi à examiner en deuxième lecture le projet de loi controversé sur la mobilisation, provoquant un nouveau tollé en raison d’un revirement sur le retour des soldats qui combattent de longue date. L’enrôlement de nouvelles personnes suscite le débat en Ukraine depuis plus d’un an, alors que l’armée manque d’effectifs et de munitions face aux forces russes offensives sur plusieurs fronts.
Le leader républicain de la Chambre des représentants américaine, Mike Johnson, a refusé de commenter l’avenir de l’aide à l’Ukraine, assurant que les négociations étaient toujours en cours, malgré les appels répétés à l’action. « Les élus de la Chambre continuent de débattre de la marche à suivre », s’est-il contenté de dire lors d’une conférence de presse. Un plan de 60 milliards de dollars pour Kiev, exigé par le président démocrate Joe Biden, est bloqué au Congrès américain depuis des mois.
