Le 4 avril, un député Nupes à la mairie de Besançon a critiqué le préfet de police du Doubs, qui portait son arme lors du conseil municipal. Une remarque à laquelle le mis en cause a répondu avec fermeté.
“Je regrette que vous soyez aujourd’hui présents en armes dans une assemblée républicaine« . C’est en ces termes que Kévin Bertagnol, adjoint Nupes à la mairie de Besançon, s’est adressé à Yves Cellier, directeur interministériel de la police du Doubs, lors du conseil municipal de Besançon le 4 avril.
Entre deux questions, l’élu de gauche a critiqué la présence armée du directeur de la police. Un choix que le répondant a justifié en donnant un exemple concret : «Le 19 mars 2002, au conseil municipal de Nanterre, il y a eu un individu qui est entré, qui a tué huit conseillers municipaux, qui en a blessé 19. Peut-être que s’il y avait eu un policier armé, il ne serait pas arrivé.« . Et d’ajouter : «Je suis policier de la République et je suis armé par la République« .
Yves Cellier faisait référence à la nuit du 26 au 27 mars 2002, au cours de laquelle Richard Durn, un Français d’origine yougoslave de 33 ans, a abattu de sang-froid huit personnes, deux adjoints au maire et six conseillers municipaux, et en a blessé d’autres. . dix-neuf autres.