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Dans la mesure où ses taux sont identiques pour tous les contribuables, quels que soient leurs revenus, la TVA a été accusée d’être un impôt « anti-redistributif », qui frappe d’autant plus les ménages qu’ils ont peu de moyens.
Avec un peu plus de 200 milliards d’euros, c’est la recette publique la plus impressionnante du paysage français, qui est le plus luxuriant du monde. A noter que si l’Etat est seul collecteur, il n’en garde qu’un peu plus de la moitié pour ses besoins, redistribuant le reste à la sécurité sociale pour environ un peu moins de 30%, et aux collectivités. local pour 20%.
Pilier essentiel de notre système fiscal, la TVA a longtemps eu la réputation d’être indolore. Pour une raison simple. Par rapport à la fiscalité directe comme l’impôt sur le revenu des personnes physiques (IR) ou IS, l’impôt sur les sociétés que les entreprises paient en fonction de leurs bénéfices, ceux qui le supportent (les consommateurs) ne sont pas ceux qui doivent le payer au fisc. Ce sont les entreprises manufacturières ou de services et les commerçants qui en sont responsables. La taxe étant incluse dans le prix du produit ou du service, l’acheteur n’a donc pas l’impression de payer une taxe ou un droit. Ces deux termes sont d’ailleurs strictement synonymes, ne conférant aucun droit particulier au contribuable…
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