A l’occasion du mois béni du Ramadan, les marchés de la Capitale s’animent tous les jours de la semaine. C’est un mois durant lequel on constate une véritable obstruction des passages à Niamey. Ce sont les petits vendeurs ambulants et les étalagistes qui se livrent à cette pratique. Ainsi, au niveau des différents marchés, les clients s’activent, chacun de leur côté, pour bien remplir leur panier et les articles sont disponibles pour tous les budgets.
Au petit marché, c’est le sourire aux lèvres que la ménagère remplit son panier. En effet, selon les explications des vendeurs de condiments, les prix des produits frais baissent. “Le seau de tomates que nous vendions auparavant mille francs (1 000) est désormais vendu 750 FCFA”, explique M. Ismaël, marchand de légumes. Du côté de ce marché où la clientèle est majoritairement féminine, l’activité est la plus remarquable vers six heures-sept heures (6 heures-7 heures) avant le lever du soleil. A ce niveau, on remarque la disponibilité de toutes sortes de légumes frais dont des oignons, des carottes, des aubergines, des poivrons, des piments frais, des concombres, des choux, etc. Les femmes se relaient devant les épiciers, remplissant leurs paniers. Selon un client trouvé sur place, les prix sont abordables par rapport au Ramadan précédent. “Cette année, vraiment, nous remercions le tout puissant, hormis le prix du sac de riz qui est exorbitant, les condiments n’ont pas connu d’épidémie et nous parvenons à remplir notre panier”, a-t-elle indiqué. . Un peu en avant, se trouvent des vendeurs d’accessoires (perles pour enfants) et de boucles d’oreilles. A ce niveau-là, l’enthousiasme est palpable, en témoigne le visage souriant d’un vendeur qui vient de faire une bonne affaire. Les prix des perles varient en fonction de la quantité et de la qualité. Situé dans ce même marché, M. Bachir, vendeur de vêtements pour enfants, a expliqué que le mois de Ramadan est un mois particulier qui est à la fois Source de bénédiction, mais aussi une période propice à la vente d’articles en tout genre. genre. Selon M. Mahamadou, vendeur de robes, chaussures, chaînes, pagnes, laisses et autres, situé au Grand Marché de Niamey, le mois de Ramadan constitue pour eux le commerce annuel, comme les vendeurs de bétail lors de la fête de la Tabaski.
Moussa Salia Hama et Youssoupha Abdoulaye Maiga (stagiaires)
