Présentées à la fin de l’année dernière, les puces Snapdragon X Elite doivent être les choisies. Celles qui permettront, enfin, aux ordinateurs portables Windows on Arm de concurrencer les MacBook lancés par Apple depuis 2020 (avec leurs fameuses puces « M »). Si les performances sont ici loin d’être le seul élément déterminant, Microsoft semble néanmoins confiant quant à l’avenir de ses futures Surfaces.
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Des surfaces plus rapides que les MacBook ?
Selon The Verge, Microsoft préparerait un grand événement le mois prochain (le 20 mai exactement), dédié à ce qu’il appelle les « AI-PC ». C’est-à-dire des ordinateurs alimentés par une intelligence artificielle (qui doivent avoir la nouvelle touche Copilot sur leur clavier). Selon des sources médiatiques américaines, les futurs Surface Laptop et Surface Pro de Microsoft pourraient surpasser le MacBook Pro M3 en termes de performances pures et de tâches impliquant l’IA. En tout cas, Microsoft est sûr de son succès.
Si tel était le cas, le mérite serait partagé avec Qualcomm, qui fournira au géant de Seattle ses puces Snapdragon X Elite de dernière génération. Un document interne de Microsoft admet notamment que ses futurs ordinateurs offriront “Émulation d’application plus rapide que Rosetta 2” (du nom de l’API permettant de lancer, sur les derniers MacBook, des applications développées pour les processeurs x64).
Confiance quasi totale dans ses futures machines qui devraient être lancées sans possibilité d’opter pour un processeur Intel ou AMD. Un véritable pari pour Microsoft, qui semble déterminé à avancer rapidement sur l’IA embarquée dans les ordinateurs.
Pourquoi ce n’est pas seulement une question de performance
C’est un fait : Apple a jeté un pavé dans la marre en 2020 en choisissant de rompre ses liens avec Intel pour proposer des ordinateurs équipés de puces développées en interne. Un choix stratégique, qui a fait ses preuves non seulement en termes de coûts pour l’entreprise, mais aussi pour les utilisateurs. Les MacBook n’ont jamais été aussi rapides et durables qu’avec les puces M1, M2 ou M3 et leurs variantes. Evidemment, la concurrence est jalouse de ce succès et affûte ses armes depuis des années – sans grand succès.
En effet, Windows on Arm ne demande pas grand-chose. Et ce n’est pas seulement une question de performances. Malgré les nombreuses tentatives qui ont eu lieu au cours de la dernière décennie, un ordinateur Windows ne fonctionnant pas sur un processeur x64 n’a jamais réussi à convaincre les foules. L’IA peut-elle changer cela ? À en juger par la confiance croisée de Qualcomm et de Microsoft, il y a des raisons d’espérer.
Selon des documents consultés par The Verge, Microsoft s’attend à ce que plus de 50 % des ordinateurs vendus d’ici 2026 soient équipés de puces améliorant les capacités de l’IA.
