les titis se montrent, l’arbitrage (encore) en question… Favoris et scratchs

les titis se montrent, l’arbitrage (encore) en question… Favoris et scratchs
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Au-delà du résultat final, découvrez ce qui a retenu l’attention de notre journaliste au Parc des Princes samedi.

FAVORIS

Les titis saisissent l’opportunité

Contrairement à ce qu’il avait dit mais comme on pouvait s’y attendre, Luis Enrique a joué largement face à Clermont (1-1), samedi, lors de la 28e journée, à quatre journées de PSG-Barça. Deux titis en ont profité pour s’inviter dans le onze de départ, Senny Mayulu comme ailier gauche et Yoram Zague, comme arrière gauche. Le premier compte déjà trois matches avec l’équipe première à son actif, et un but à Orléans, mais pas de titularisation, tandis que le second dispute ses premières minutes chez les pros. “Ils ont répondu aux attentes”, a salué Luis Enrique, qui avait absolument raison. Mayulu a notamment réalisé un bon match. Il a même inscrit un superbe but juste avant la pause. But finalement refusé en raison d’une faute de… Zague. Les résultats des deux titis sont néanmoins positifs. « Je félicite tout le monde, notamment Yoram Zague et Senny Mayulu, joueurs du centre de formation qui ont beaucoup de qualités. Ils ont fait du très bon travail et ont montré qu’ils pouvaient jouer avec nous.dit encore Lucho».

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Paris refuse de perdre

L’équipe B du PSG n’a pas réalisé le match de l’année samedi soir, notamment en termes d’intensité. Et le niveau de l’opposition n’était pas particulièrement élevé… Pourtant, Paris, qui avait déjà mené à Barcelone, a refusé de perdre, égalisant à la 86e minute grâce à Gonçalo Ramos. Les Rouge et Bleu restent invaincus depuis 27 matches toutes compétitions confondues (19 victoires, 8 nuls). Ils n’ont plus perdu depuis Milan (3-2) début novembre. La deuxième plus longue séquence de ce type sur une saison depuis la campagne 1993-94 (37 matches). Evidemment de bon augure avant la C1 de mercredi, même si cela n’apporte évidemment aucune garantie.

PSG, la famille vit bien

“Je vois beaucoup d’unité entre nos supporters et le club”, souligne Luis Enrique. L’année dernière à la même époque, le torchon brûlait entre les supporters parisiens et la direction, les joueurs, tout le monde. Changement de décor en 2024. Le groupe vit bien. La famille PSG vit bien. Les banderoles déployées dans le corner d’Auteuil pendant le match le démontrent. « Le président Nasser, M. Campos et l’entraîneur Enrique, un trio qui met le PSG à l’honneur », pouvait-on lire sur le premier. Les propos suivants visaient à vilipender l’ancien directeur sportif parisien, Antero Henrique, resté proche du Qatar et qui, selon certaines sources, travaillerait en coulisses pour trouver sa place, poussant Luis Campos vers la sortie. « Antero Henrique, le cancer du PSG », juge le Collectif Ultras Paris. Et d’ajouter : “Le seul Enrique que nous voulons au PSG, c’est Luis”. A l’heure actuelle, impossible de savoir si Campos continuera à Paris, lui qui a notamment été recruté afin de conserver Kylian Mbappé. Une chose est sûre : les Ultras ont choisi leur camp.

Marquinhos dans les livres d’histoire

Ce n’était qu’une question de temps. Entré en jeu à la 67e minute, Marquinhos a disputé samedi son 435e match sous les couleurs parisiennes. Record égalé. Le Brésilien rejoint Jean-Marc Pilorget au rang de joueur le plus capé de l’histoire du club de la capitale. L’occasion pour le capitaine parisien d’adresser un message aux dirigeants, alors qu’il affirme ici et là qu’il pourrait ne pas être retenu en cas de belle offre. “C’est incroyable… C’est un honneur d’être arrivé jusqu’ici. J’ai 29 ans. Mon avenir est toujours au PSG. Finir à Paris ? Ce ne serait pas mal. Après, on sait ce qu’est le football, ça va très vite… J’espère que je serai toujours dans le projet du club, du coach, du président. En ce qui me concerne, je me sens attaché au club, au projet, au maillot, je serai très heureux de faire toute ma carrière ici», a-t-il déclaré le Canal+lui qui a été salué par Auteuil à la fin.

COUPS DE GRIFFES

Skriniar laisse passer son tour

Luis Enrique n’a que l’embarras du choix pour constituer sa défense. Outre Presnel Kimpembe, toujours coincé à l’infirmerie, l’entraîneur espagnol peut compter sur les revenants Marquinhos, Nuno Mendes et Milan Skriniar en plus de Lucas Hernandez, Danilo Pereira et du nouveau venu Lucas Beraldo, avec Achraf Hakimi à droite. Nordi Mukiele est là aussi, mais l’ex-Montpelliérain a peu de crédit aux yeux de Lucho». Un joueur a pris du retard, Skriniar. Entré en jeu à Marseille (2-0) et contre Rennes (1-0), il figurait en 11es samedi. Et le Slovaque n’en a pas profité pour montrer son avantage. Il s’est notamment trompé sur l’action du but clermontois. Fébrile. A l’heure actuelle, on peut imaginer que Luis Enrique privilégiera d’autres options en C1, à l’image de Beraldo. Qui va à la chasse…

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Petit PSG, petit match, mais…

Hormis les concurrents directs de Clermont, comme Le Havre par exemple, personne ne reprochera aux Parisiens d’aligner une équipe B samedi. Ils possédaient 12 points d’avance en tête du classement de L1 avant la rencontre, après avoir disputé deux gros matches contre Marseille en championnat et contre Rennes en Coupe de France. Avec le Barça en vue mercredi, Luis Enrique n’allait pas faire ressortir ses meilleurs joueurs face à la lanterne rouge… Pourtant, pour le spectacle, ce n’était pas vraiment la meilleure soirée de l’année. Petite fête. Petite première période surtout, avec des Parisiens plus en intensité après la pause. Au final, comme les Clermontois, le public parisien a célébré ce nul comme une victoire, sachant bien que l’important, c’est mercredi. Il n’y a plus.

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Le mystérieux arbitrage

Cela devient une triste habitude, mais il est toujours opportun de parler d’arbitrage après PSG-Clermont. On peut s’interroger sur l’absence de coup de sifflet sur l’action qui conduit à la sortie de Mukiele. Plusieurs mains dans la surface n’ont pas sifflé. Et il a fallu recourir au Var pour annuler le but de Mayulu, alors que la faute de Zague était aussi évidente que méritait un avertissement. Si l’on demande à Gigio Donnarumma, plus de temps additionnel aurait également dû être accordé, sachant que les Clermontois ont joué la montre sur la fin. Bref, on n’y comprend plus grand chose. Sinon, il faudra du changement…

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