Deux jours après la rupture d’un barrage dans la région d’Orenbourg, en Russie, la situation demeure “compliqué”Dimanche 7 avril, a reconnu Ilia Denisov, le vice-ministre des Situations d’urgence, cité par l’agence de presse Ria Novosti.
« Les inondations n’ont pas ralenti »
Vendredi 5 avril, la rupture d’un barrage à Orsk, tout près de la frontière avec le Kazakhstan, a provoqué une montée des eaux, aggravée par d’importantes perturbations et la fonte des glaces, phénomène courant à cette époque de l’année. année dans de nombreuses régions russes.
À Orsk, plus de 6 600 maisons ont été inondées et 400 dans la ville même d’Orenbourg, capitale de la région éponyme. “Les inondations dans la région d’Orenbourg n’ont pas encore ralenti”ont indiqué dans un communiqué les services du gouverneur régional, Denis Pasler.
Samedi soir, les autorités ont indiqué que près de 4 500 personnes, dont plus de 1 100 enfants, avaient été évacuées vers des centres d’hébergement temporaire.
De fortes pluies attendues
De « fortes précipitations » sont attendus dans la région, ce qui pourrait “compliquer” C’est davantage la tâche des sauveteurs, ont déjà prévenu les autorités régionales.
La mairie d’Orenbourg, grande ville située plus à l’ouest, a de son côté tiré la sonnette d’alarme : “La situation empire” sur place, a-t-elle écrit dimanche sur Telegram, précisant que le fleuve Oural avait monté la veille de 28 centimètres.