Alimentation : Matières premières – 5 avril 2024 à 18h35

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ébullition

Là encore par précaution

Londres (awp/afp) – La course folle de l’or s’est poursuivie cette semaine, le métal précieux établissant un nouveau record absolu à plus de 2 320 dollars l’once, porté par l’augmentation du risque géopolitique et les perspectives de baisse des prix. taux.

Le prix de l’once de métal jaune a continué de grimper vendredi, atteignant par exemple un sommet à 2.328,46 dollars vers 15h40 GMT (17h40 à Paris).

La trajectoire ascendante de l’or s’explique par un « alignement des planètes » de différents facteurs : « des doutes sur la solidité de l’économie, des perspectives d’assouplissement monétaire de la part des principales banques centrales, un contexte géopolitique rarement aussi tendu », listent les analystes. du Comptoir national de l’or dans le dernier rapport mensuel de cette société française.

À cela s’ajoute « une forte demande d’or physique tant de la part des consommateurs que des institutions des pays souhaitant renforcer leurs réserves ».

Les investisseurs se tournent vers l’or comme valeur refuge, craignant une escalade des tensions après une frappe imputée à Israël qui a détruit lundi un bâtiment diplomatique iranien en Syrie et un raid israélien qui a tué sept travailleurs humanitaires lundi à Gaza.

Les opérateurs anticipent également des baisses de taux de la part des grandes banques centrales cet été, au premier rang desquelles la Réserve fédérale (Fed), la Banque centrale européenne (BCE) et la Banque d’Angleterre (BoE).

Cependant, la baisse des taux réduit le rendement du dollar et des obligations d’État, favorisant ainsi les métaux précieux, qui ne procurent pas de rendement.

L’argent a bondi à 27,48 $ l’once vendredi, du jamais vu depuis juin 2021.

Vendredi, vers 15h40 GMT (17h40 à Paris), l’once d’or s’échangeait à 2.328,46 dollars, contre 2.229,87 dollars huit jours plus tôt à la clôture, le marché ayant fermé jeudi au lieu de vendredi en raison du week-end de Pâques.

Le café bout

Le prix du café a augmenté au cours de la semaine, le Robusta atteignant un record en raison des mauvaises récoltes au Vietnam.

La variété Robusta a atteint jeudi à Londres un nouveau sommet depuis le début du contrat en 2008, à 3 769 dollars la tonne.

La forte hausse des prix du Robusta s’explique par “des inquiétudes sur les pertes de récoltes liées à la sécheresse au Vietnam”, premier pays producteur de cette variété, indique Carsten Fritsch, analyste chez Commerzbank.

“Les producteurs vietnamiens auraient encore environ un quart de leur récolte à vendre, voire moins”, tandis que “les producteurs brésiliens hésitent actuellement à vendre après avoir vendu bien plus tôt dans l’année”, note Jack Scoville, analyste de Price Futures Group.

L’Arabica, variété cousine généralement considérée comme premium, “ne coûte actuellement que 20% de plus que le Robusta, ce qui représente un prix inhabituellement bas”, note M. Fritsch, où “l’Arabica coûtait en moyenne 80% plus cher que le Robusta entre 2008 et 2023 et a a longtemps été plus de deux fois plus cher.

Cette différence de prix moindre pourrait renforcer la demande de café Arabica.

Par ailleurs, les récoltes à venir au Brésil et en Indonésie devraient apaiser quelque peu les craintes autour de l’offre et entraîner une baisse des prix, estime cet analyste.

Vendredi, sur ICE Futures US à New York, la livre d’arabica pour livraison en mai valait 211,50 cents, contre 188,85 cents huit jours plus tôt.

Sur le London Liffe, la tonne de Robusta pour livraison en juillet valait 3.684 dollars vendredi, contre environ 3.396 dollars une semaine plus tôt à la clôture.

Le cuivre gonfle

Les prix du cuivre ont augmenté cette semaine sur le London Metal Exchange (LME), portés par des perspectives économiques favorables, face à des inquiétudes sur l’approvisionnement.

Au LME, la tonne de cuivre pour livraison dans trois mois a atteint jeudi 9.397,50 dollars, un record depuis janvier 2023.

“Les problèmes d’approvisionnement, et notamment les craintes de pénurie de minerai”, couplés à “un optimisme économique général” qui renforce la demande, ont fait grimper le prix du cuivre, estime Thu Lan Nguyen, analyste à la Commerzbank.

En effet, « plusieurs sociétés minières ont annoncé une baisse de leur production en raison de facteurs tels que la hausse des coûts des intrants, la baisse des teneurs du minerai, l’augmentation des dépenses réglementaires et les perturbations liées aux conditions météorologiques », détaille Ole Hansen, analyste de Saxobank.

Les inquiétudes en matière d’approvisionnement ont été alimentées par l’annonce en mars dernier d’un accord entre les fonderies chinoises visant à réduire conjointement la production de métaux afin de faire face aux pénuries de matières premières.

Par ailleurs, la transition vers les énergies vertes et les révolutions technologiques en cours « accroissent la demande (de cuivre, ndlr) des secteurs traditionnels comme l’habitat et la construction », ajoute M. Hansen.

Au LME, la tonne de cuivre pour livraison dans trois mois s’échangeait vendredi à 9.320 dollars, contre 8.867 dollars à la clôture huit jours plus tôt.

lul/mhc/euh

 
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