Le 13 avril, belle journée moto et voiture à La Neuville-sur-Ressons pour Fanny, 19 ans, en fauteuil roulant depuis août

Le 13 avril, belle journée moto et voiture à La Neuville-sur-Ressons pour Fanny, 19 ans, en fauteuil roulant depuis août
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– Photo : Fabrice Alves-Teixeira/Oise Hebdo

« Depuis l’article, nous avons reçu beaucoup de messages de soutien, de personnes qui rapportent des histoires similaires, qui encouragent Chatte, qui essaient de lui remonter le moral, c’est un mouvement positif», estime Guillaume Meynier. Le mois dernier, nous avons raconté l’histoire de sa fille, Fanny, 19 ans, dans Fauteuil roulant depuis une ponction lombaire réalisée en août 2023. Avec une jambe désormais totalement dysfonctionnelle, la jeune fille attend désormais de trouver le médecin qui pourra réaliser l’intervention qui pourrait peut-être lui permettre de retrouver sa sensibilité perdue, et de remarcher. Son père souhaite également, en attendant, aménager leur foyer. Pour y parvenir, il organise une journée de solidarité le 13 avril dans leur village de La Neuville-sur-Ressons près de Ressons-sur-Matz.

Toujours aucun progrès pour Fanny

En un mois, l’état de santé de Fanny, qui, selon les médecins, pourrait s’améliorer progressivement, n’a pas changé. « Dans le cadre de la protection judiciaire, elle a été vue par un expert médical qui a constaté qu’il n’y avait eu aucune évolution, aucune amélioration », relate Guillaume Meynier. Toujours côté médical, le père continue de se battre pour faire opérer sa fille. « Nous avons une prescription pour que cette procédure soit réalisée par un anesthésiste, se souvient-il, mais personne ne veut la réaliser. » L’hôpital de Compiègne, où la ponction lombaire a été réalisée il y a moins d’un an, “n’a toujours pas donné suite”, assure Guillaume. Même si plusieurs médecins estimaient que seul cet hôpital pouvait intervenir. Fanny et Guillaume ne se sont pas découragés. Plusieurs pistes pourraient s’avérer payantes. Le 30 septembre, ils se retrouveront à Amiens. « Mais ce n’est qu’une première visite, rien ne dit qu’ils accepteront », précise le père. La clinique Saint-Côme d’Amiens verra Fanny auparavant, en mai. « Il s’agit de repartir de zéro, de consulter un autre neurologue, explique Guillaume. Là encore, rien ne dit qu’à l’issue du parcours médical, une intervention sera réalisée.

Du côté administratif en revanche, les choses avancent. Après avoir connu des déboires dans la constitution d’un dossier MDPH (Maison départementale des personnes handicapées, dépendant du conseil départemental de l’Oise), le service vient de délivrer à Fanny une carte de stationnement pour personnes handicapées. « Une première étape », estime son père. « Elle est bien reconnue handicapée, décrypte Guillaume, alors que le médecin a fait sa part, on attend maintenant que toutes les parties terminent les démarches pour savoir à quel rythme elle est considérée comme handicapée, et savoir si elle aura le droit à un handicap. droit à une prise. en charge”.

Organiser leur logement

Un grand rassemblement festif aura lieu le 13 avril dans le village de Fanny pour faire connaître son histoire et récolter des fonds pour rendre sa maison accessible à son fauteuil roulant.

L’argent est aussi l’un des combats de ce père et de sa fille. C’est pourquoi l’événement du 13 avril se prépare : Guillaume souhaite aménager sa maison pour pouvoir à nouveau accueillir Fanny. Elle vit désormais chez ses grands-parents, dans une maison pas tout à fait adaptée, mais qui dispose d’une salle de bain aux normes PMR (personnes à mobilité réduite). “Le but est de toujours faire la même chose à la maison et aussi d’aménager l’entrée de la maison qui est aujourd’hui en pierres, peu pratique pour les fauteuils roulants, où un revêtement serait nécessaire.” Des citations ont été faites. A ces fins, le père et la fille constituent un dossier auprès d’un autre organisme pour éventuellement obtenir des fonds. Idéalement, Guillaume aimerait également aménager une chambre pour sa fille au rez-de-chaussée.

Une belle mobilisation

Pour compléter cette éventuelle aide, la date du 13 avril sera cruciale. Quatre groupes de musique, deux associations de voitures anciennes, une dizaine de stands, un food truck sont déjà attendus… Le comité des fêtes du village, La Neuvilloise, animera de son côté un stand d’apéro dont les bénéfices seront reversés à la cause. « Il y a un grand élan de solidarité, constate Guillaume, par exemple j’avais une personne qui venait vendre des produits alimentaires et qui a déjà organisé une tombola pour Fanny, c’est gentil de sa part.

Pour samedi prochain, Guillaume s’attend à du beau temps et du monde. Peu familier avec ce type d’organisation, il espère réussir. « Grâce à l’association Entente Biker de Compiègne et Doom de Senlis, nous avons programmé une grande balade moto à 13h30 où chaque participant verse 2 euros pour la cagnotte, on ne sait pas combien il y en aura, on vient juste sachez qu’un participant a proposé d’emmener Fanny sur sa moto à trois roues : il a fallu trouver un système pour qu’elle soit bien installée, pour que sa jambe ne tombe pas, et qu’elle puisse mener le cortège. Pour le symbole, et pour sourire aussi.

 
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