le changement climatique ne fait pas partie du mandat de la Fed, rappelle Jerome Powell

le changement climatique ne fait pas partie du mandat de la Fed, rappelle Jerome Powell
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« Nous n’avons pas reçu cette mission. Nous avons cependant un rôle limité à jouer dans ce dossier en tant que superviseur du secteur bancaire», a déclaré le président de la banque centrale américaine.

La Réserve fédérale américaine (Fed) doit se concentrer sur ses missions, à savoir contrôler l’inflation et le plein emploi, et ne pas s’aventurer dans d’autres domaines, comme la lutte contre le réchauffement climatique, a déclaré mercredi son conseil d’administration. Le président Jérôme Powell.

S’adressant aux étudiants de l’université de Stanford, M. Powell a déclaré que “les politiques liées au réchauffement climatique relèvent de la responsabilité des élus et des agences à qui ils ont confié cette responsabilité” mais ne font pas partie du mandat assigné à la Fed.

« Nous n’avons pas reçu cette mission. Nous avons cependant un rôle limité à jouer dans cette affaire en tant que superviseur du secteur bancaire », a-t-il ajouté.

“Le public attend que les institutions que nous régulons et supervisons comprennent et prennent en considération le risque matériel qu’elles devront intégrer, au fil du temps, notamment le risque financier lié au climat”, a-t-il détaillé.

Mais au nom de la « confiance du public », la Fed ne peut s’écarter des missions qui lui sont assignées.

« Nous resterons attentifs aux risques et ferons tout notre possible pour élargir ce rôle au fil du temps. Mais nous ne cherchons pas à jouer le rôle de décideur en matière climatique », a conclu Jerome Powell.

Le commentaire du président de la Fed intervient alors que l’agence économique Bloomberg a fait état d’un blocage entre l’institution américaine et son homologue européenne dans les négociations visant à donner une plus grande place au risque climatique dans la réglementation bancaire actuellement discutée à Bâle (Suisse).

Selon l’agence, les représentants américains souhaitent limiter l’intégration de ces risques dans l’évolution de la régulation du secteur bancaire, expliquant que cette dimension n’a pas été intégrée dans leur mandat.

Interrogé par la suite sur le meilleur moment pour commencer à baisser les taux d’intérêt de la part de la Fed, Jerome Powell a estimé qu’agir trop tôt pourrait avoir un effet « assez perturbateur » sur l’économie américaine.

“Le risque d’agir trop tôt serait de voir l’inflation repartir à la hausse, ce qui serait assez perturbateur pour l’économie”, a-t-il insisté, “il s’agit de trouver un équilibre entre les risques” mais celui d’agir trop tôt reste le plus fort.

En février, l’indice des prix PCE, qui est celui privilégié par la Fed pour la conduite de sa politique monétaire, s’est établi à 2,5%, en légère hausse par rapport à janvier, incitant la banque centrale à la prudence. .

La prochaine réunion du FOMC, prévue les 30 avril et 1er mai, devrait se terminer sur un statu quo, anticipent les marchés, selon l’agrégateur CME FedWatch.

Mais les marchés anticipent toujours une possible première baisse lors de la réunion suivante, à la mi-juin, alors que la plupart des responsables de la Fed soulignent la nécessité de faire preuve de prudence.

 
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