La fin d’une ère. Dimanche 5 mai dernier, Stéphane Sitbon-Gomez, directeur des diffusions et des programmes de France Télévisions, a annoncé la fin de la diffusion du plus vieux match du PAF. “La programmation du week-end Chiffres et lettres n’a pas été couronné de succès. Après cinquante ans d’existence, c’est un rendez-vous emblématique. C’est une décision difficile, mais nous avons fait le choix d’arrêter ce programme», a-t-il indiqué dans La Tribune dimanche. Une décision qui a beaucoup attristé les animateurs cultes du jeu Patrice Laffont et Laurent Romejko.
Laurent Romejko explique pourquoi Chiffres et lettres ne fonctionnait plus
Ce jeudi 9 mai, Laurent Romejko était invité sur le plateau de Cliquez sur sur Canal+. Il est revenu sur la fin de la série et a donné son avis sur les raisons pour lesquelles le jeu n’a pas fonctionné ces derniers temps. “Vous savez, c’est un show qui ne répond plus aux codes du jeu. C’est-à-dire que c’est un spectacle muet. Il y a des périodes de réflexion incompressibles, que nous avons plus ou moins préservées. Cette petite musique d’ascenseur qui accompagnait la réflexion était-elle une erreur ? Et les jeux lents, silencieux, il n’y en a pas. Vous avez besoin d’un jingle, d’un éclat de rire, d’applaudissements à chaque coin d’une phrase. Nous n’avions pas ça“, commence l’animateur. Il ajoute également que les participants étaient très différents de ceux des autres jeux télévisés. “Également des candidats très uniques. C’est à dire que contrairement à beaucoup de jeux, le candidat ne vient pas gagner une voiture, une machine à laver ou 100 000 euros. On lui a proposé un dictionnaire ou 100 euros par match gagné, donc c’est rien à dire. Et ils sont vraiment venus là pour montrer qu’ils étaient bons, très bons, qu’ils étaient les meilleurs. Ils sont venus là pour le match“, il ajoute.
Le reste sous cette annonce
Laurent Romejko regrette l’arrêt de Chiffres et lettres
Il y a quelques jours, l’animateur revenait sur sa réaction à l’annonce de la fin du jeu culte. Il trouve ça dommage. “C’est une fin attendue depuis deux ans, depuis le passage de la semaine au week-end. Ce n’est peut-être pas une déception mais de la tristesse», a-t-il confié à Culture Médias sur Europe 1.